MAKA VERS LA ROCHELLE
Grégory Lamboley pourrait ne pas être le seul Toulousain à renforcer les rangs de La Rochelle. Le deuxième ou troisième ligne (35 ans) a signé pour deux ans en faveur du club maritime mais ses nouveaux dirigeants se penchent aussi, depuis plusieurs semaines, sur la situation de son coéquipier Edwin Maka (24 ans). Blessé au poignet fin 2016, le deuxième ligne a raté trois mois de compétition avant de retrouver les terrains en avril. Une péripétie supplémentaire parmi les nombreuses blessures qui ont retardé son éclosion jusque-là. En fin de contrat en juin 2018, le profil du colosse (1,96 m ; 141 kg) plaît beaucoup à Patrice Collazo qui pourrait, à terme, en faire le successeur de Jone Qovu, dont le contrat a été prolongé en janvier jusqu’en 2019. Selon nos informations, Maka aurait été séduit par ces avances et se serait même déjà engagé pour porter les couleurs du récent demi-finaliste du Top 14 lors de l’exercice 2018-2019. Et les choses ont de fortes chances de ne pas en rester là. Ainsi, les responsables de l’ASR feraient actuellement le forcing pour obtenir la libération du joueur et le voir donc rejoindre les bords de l’Atlantique dès cet été. Pour cela, il faudra trouver un accord financier avec le Stade toulousain. Mais le club le plus titré de France semble enclin à négocier.
QUI POUR LE REMPLACER ?
Il y a dix jours, dans l’entretien exclusif que nous a accordé Didier Lacroix, nous avions demandé au futur président toulousain si le club pourrait encore recruter un troisième ligne et un centre.
« Cela dépendra des opportunités.Vous avez recensé les besoins même si je parlerais plutôt d’un profil polyvalent de deuxièmetroisième ligne »,
avait-il répondu. Sûrement par anticipation. Si le club est bien fourni en deuxième ligne avec Yoann Maestri, Richie Gray, Joe Tekori et l’avènement de Florian Verhaeghe, la période de doublons apparaît menaçante. Le nom d’Akapusi Qera aurait circulé mais l’une des pistes les plus chaudes mènerait à l’Américain de Toulon, Sanu Manoa (32 ans), qui présente l’avantage de la polyvalence et que le RCT ne retiendrait pas en cas de départ.