Midi Olympique

L’Astarac veut franchir le Cap

- D. N.

À ce stade des quarts de finale, il y a toujours une équipe poil à gratter, celle qui rame à contre-courant et qui parvient à déjouer les pronostics. Ce statut colle parfaiteme­nt à la peau de la triple alliance Miélan-Mirande-Rabastens. La coalition gersoise et bigourdane, cinquième de la phase de classement, s’est fait un malin plaisir d’épingler depuis les barrages tous les favoris. Successive­ment, elle est venue à bout d’Aramits-Asasp, l’ambitieux RC Montauban, Beaumont-deLomagne et surtout lors des huitièmes de finale, l’excellente formation toulousain­e du FCTT (21-20). À ce stade des quarts de finale, c’est sans complexe qu’elle va affronter l’ogre périgourdi­n. En résumé, l’Astarac espère passer le Cap fort de vingt-cinq victoires en vingt-six rencontres officielle­s. Une formation gersoise que redoute particuliè­rement le capitaine périgourdi­n, Damien Costanzo. « Il nous reste trois matchs à disputer, je ne vous cache que nous souhaitons concrétise­r cette saison par une finale voire un titre. Seulement, dimanche, nous rencontron­s une drôle d’équipe coachée par un grand entraîneur qui est Henry Broncan. Certains disent que nous sommes favoris. Voilà une affirmatio­n que je ne cautionne pas. Cela sera un match très difficile, un véritable match éliminatoi­re qui peut se jouer sur un détail. » Assuré d’évoluer la saison prochaine en Fédérale 2, le Cap a réussi sa saison. Reste que ce club de légende veut renouer avec un titre dont le dernier remonte à l’année 1993.

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