La baraka pour le Massif Central ?

Les joueurs du Massif Central joueront dimanche leur quart de finale du championnat de France Honneur contre IllkirchGraffenstaden. Il y aura donc une équipe du « Nord » dans le dernier carré de la compétition. Le match aura lieu à Verdun, non loin de Sampigny, ce qui pourrait permettre aux joueurs du Crig de rendre sa mascotte au club de

Centre Meuse, contre la tournée du patron pour laquelle ils l’avaient kidnappée… Les Parisiens du Massif Central joueront, à cette occasion, leur deuxième quart de finale en seulement trois saisons. Ils s’étaient inclinés en 2015 à ce même stade de la compétition en Promotion Honneur, contre l’US castillonnaise, le futur champion de France. « Nous n’étions pas forcément prêts mentalement à disputer les phases finales une fois que nous avions obtenu notre montée en Honneur, dit leur entraîneur Daniel Rojol. On n’avait pas pu rivaliser. » Changement de décor cette année, après la montée en Fédérale 3 ? Il semble que oui. Seulement la moitié de l’effectif actuel a connu cette défaite de 2015. L’équipe a été beaucoup remaniée depuis, et notamment par l’incorporation de six anciens juniors qui ont frappé à la porte. Et le Massif Central a fait preuve d’une certaine force de caractère au tour précédent, en arrachant contre l’équipe de Laval un succès à la toute dernière seconde (28-27). Menés 27 à 11 en seconde période par les hommes d’Hervé Chaffardon, les Parisiens ont grignoté leur retard en développant leur jeu, jusqu’à s’offrir une dernière pénalité sur la « sirène ». Durant toute la saison, ils ont dominé leur sujet. Dès la misaison, leur avance était tellement grande que leur promotion en Honneur ne faisait guère de doute. Ils ont parachevé ce parcours d’un titre régional. Et voilà maintenant cette équipe dominatrice drapée dans la posture d’une miraculée. Elle est parvenue à passer par-dessus les absences de ses deux demis de mêlée Ewan Degendre (clavicule en finale régionale) et Marc Denicolas (main en huitième de finale), et de son buteur Thomas (claquage). Dimanche, le pilier Lermite sera aux États-Unis en visite de courtoisie à son frère. De quoi briser cette dynamique que pas grand monde n’a réussi à enrayer sur l’Ile-de-France ?