WAISEA VEUT PARTIR À TOULON
LE 14 JUIN, HANS-PETER WILD DÉVOILERA L’ORGANIGRAMME DE LA FUTURE ENTITÉ PARISIENNE. ENTRE TEMPS, L’INVESTISSEUR ALLEMAND A DU PAIN SUR LA PLANCHE POUR CONVAINCRE CERTAINS JOUEURS DE LA PÉRENNITÉ DE SON PROJET...
Mardi matin, Thomas Savare, Pierre Arnald et Hans-Peter Wild se sont présentés devant la DNACG afin de valider les derniers documents propres aux deux ans de garantie exigés par le gendarme financier du rugby pro. Avançant 30 millions d’euros sur les trois prochaines saisons, lesté de cautions dépassant largement les exigences de la DNACG, le docteur Wild n’a eu aucun mal à passer ce premier « cut ». Que reste-t-il à accomplir, désormais ? La semaine dernière, le bureau exécutif de l’association du Stade français avait transmis au docteur Wild et son bras droit Robert Mohr la nouvelle convention liant les secteurs professionnel et amateur du club de la Porte d’Auteuil. Celle-ci, d’une durée de dix ans, n’a pas encore été signée par les Allemands. Ceux-ci négocient encore avec le président de l’association Roger Boutonnet sur plusieurs points mineurs. À ce sujet, un membre du secteur amateur du Stade français nous confiait mercredi soir : « Ce n’est qu’une question de jours parce que nous sommes sur la même longueur d’onde. La volonté de Monsieur Wild est de doter le club d’un centre de formation digne de ce nom (le « CDF » du Stade français, éclaté entre le Saut du Loup et Jean-Bouin, n’a pas de structure propre, N.D.L.R.), de renforcer notre équipe féminine (les Pink Rockets) et, en parallèle, de développer les liens entre son académie (dans la ville allemande d’Heidelberg) et la future structure. » Dans ce dispositif, l’ancien deuxième ligne international Pascal Papé sera le grand manitou de la formation parisienne et incarnera le fil directeur entre les projets de jeu mis en place des moins de 15 ans jusqu’aux professionnels.
GENIA PARTI, PLISSON DANS LE DOUTE
Le 14 juin, le docteur Wild et Robert Mohr organiseront une conférence de presse afin de présenter l’organigramme de la future entité parisienne. Le Néo-Zélandais Greg Cooper sera le patron sportif du Stade français et sera épaulé dans cette tâche par Julien Dupuy et Olivier Azam, puisque l’entraîneur des avants de Montauban Pierre-Philippe Lafond a récemment décliné la proposition parisienne.Wild a d’ores et déjà choisi le prochain président du Stade français (une personne du monde de l’entreprise) et dévoilera son nom à l’occasion de cette même conférence de presse. Concernant le recrutement, les pistes Marvin O’Connor et Pierre Spies ont été abandonnées. L’ancien ailier de Montpellier est aussi sur les tablettes de Toulon (il aurait une proposition de 10 000 euros mensuels) quand le numéro 8 sud-africain a choisi de mettre un point final à sa carrière de joueur. Son épouse étant enceinte, Spies rejoindra l’Afrique du Sud dès la semaine prochaine. Les dirigeants parisiens ont quoi qu’il en soit d’autres préoccupations. L’ailier ou centre Waisea souhaite ainsi être libéré de sa dernière année de contrat pour rejoindre Toulon dès la reprise et, selon toute vraisemblance, devrait être entendu par les patrons allemands du Stade français. Quant à Will Genia, d’ores et déjà libéré de sa dernière année de contrat, il rejoindra les Reds après le Four Nation. Jules Plisson ? L’ouvreur international, actuellement en tournée en Afrique du Sud avec les Bleus, avait signé un précontrat avec le Racing 92 avant que le projet de fusion parisienne ne soit enclenché. Traversera-t-il le périph’en juin 2018, au moment où les contrats de Rémi Tales et Dan Carter arriveront à terme ? Tout semble l’indiquer.