Midi Olympique

REVOILÀ « FTD »

TITULARISÉ CE SAMEDI, LE TOULONNAIS POURSUIT SON PARCOURS CHAOTIQUE : ENTRE DÉCHÉANCES ET RETOURS EN GRÂCE.

- Par Léo FAURE, envoyé spécial leo.faure@midi-olympique.fr

Cela faisait un moment. Sept mois, très exactement, que François Trinh-Duc n’avait pas démarré un match en Bleu. La dernière fois, c’était face aux Samoa, à Toulouse, en novembre 2016. « FTD » avait plutôt séduit, animateur et offensif, dans ce rôle que Guy Novès lui avait très tôt confié. « J’entends partout qu’on cherche un ouvreur. Ça m’énerve même pas, ça me fait plutôt sourire. Parce qu’on ne cherche pas ! Nous avons un ouvreur, qui est François Trinh-Duc, qui nous a toujours donné entière satisfacti­on. Il a été excellent en Argentine, idem sur le temps qu’il a passé sur le terrain face aux Samoa, avant de se blesser », confiait le sélectionn­eur après cette période de testsmatch­s. Parce que, oui, Trinh-Duc s’était blessé. Et pas qu’un peu : fracture de l’avant-bras, trois mois d’arrêt. Donc pas de Tournoi des 6 Nations. Assez de temps pour qu’un autre s’impose.

A LA POURSUITE DE LOPEZ

Durant cette période, que Trinh-Duc a passée devant la télé, puis chez le kiné et enfin en salle de musculatio­n, la France a redécouver­t Camille Lopez. L’ancien Bordelais avait quitté les Bleus avec fracas, dans un imbroglio invraisemb­lable de vraie-fausse blessure, bataillé entre son club et la sélection, alors que le joueur était bien blessé. La double-peine, contraint de quitter les Bleus et jamais rappelé, coupable de s’être blessé. Mais Lopez a patienté, regardé la Coupe du monde 2015 à la télé avant de revenir, en novembre. A défaut ? Peut-être. Certaineme­nt, même. Mais la nature ayant peur du vide, Lopez s’est imposé. « Camille il n’y a pas débat. Il est désormais de notre aventure. Est-ce que j’ai eu tort en ne le sélectionn­ant pas au début de mon mandant ? Certaineme­nt », admet Novès.C’est désormais une place de complément qui semble offerte à l’ouverture. Et Trinh-Duc aura une sérieuse carte à abattre, ce samedi, pour se l’adjuger. D’autant qu’il part avec des a priori favorables sur ses concurrent­s, Jules Plisson et Jean-Marc Doussain.

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