Midi Olympique

MISSION MONDIAL

LUNDI, LE STAFF DE FRANCE FÉMININES A DÉVOILÉ LES 28 JOUEUSES SÉLECTIONN­ÉES POUR LE PROCHAIN MONDIAL EN AOÛT. UN GROUPE DE CHOC, TAILLÉ POUR LAVER L’AFFRONT DU DERNIER TOURNOI ET IMPOSER SON RYTHME DANS UNE COMPÉTITIO­N QUI S’ANNONCE INTENSE EN RAISON DU F

- Par Simon VALZER simon.valzer@midi-olympique.fr

Àmoins de deux mois du coup d’envoi de la prochaine Coupe du monde qui se tiendra en Irlande du 9 au 29 août prochain, le staff de France Féminines a tranché. Et désigné, ce lundi, les vingthuit heureuses élues qui participer­ont à ce grand rendez-vous mondial. Pas de grandes surprises au programme, comme l’a confirmé le coentraîne­ur Samuel Cherouk : « Nous avions vu beaucoup de filles lors du dernier Tournoi. Au terme de celui-ci, notre équipe était déjà constituée à 85 % même si, il faut le reconnaîtr­e, nous n’avons pas fait un bon Tournoi ». Tenantes du titre, les Françaises n’ont pas su le défendre. La faute à une irrégulari­té chronique qui les a empêchées de livrer des matchs dits « pleins », aboutis de la première à la dernière minute. Logiquemen­t donc, le staff de France Féminines a donc retenu « des filles qui seront le plus capables de tenir les efforts très intenses pendant 80 minutes. » Pourquoi ? Parce qu’à l’image de son homologue masculin, le rugby internatio­nal féminin prend le chemin de la vitesse et de l’intensité : « La semaine dernière, le match opposant le Canada à la Nouvelle-Zélande soit deux des meilleures nations mondiales a terminé à plus de quarante minutes de temps de jeu réel. Par ailleurs, on voit sur les autres matchs internatio­naux qu’une pénalité sur deux est jouée rapidement à la main », insiste Cherouk. Les futures adversaire­s de France Féminines ne dérogeront pas à la règle : « Nous commençons à nous renseigner sur les Japonaises, et tout indique qu’elles vont miser sur le mouvement. Les Australien­nes comptent quant à elles beaucoup de joueuses à VII, qui sont à l’aise dans ce jeu » prolonge le technicien. Dans ce contexte, le choix de convoquer pas moins de huit joueuses à VII n’est pas anodin. Outre les joueuses telles que Mignot, N’Diaye ou Forlani qui apporteron­t leur puissance, les « septistes » apporteron­t leurs qualités en défense, leur explosivit­é et leur résistance.

« DES PETITES JEUNES QUI SONT À FOND »

L’effectif tricolore est également renforcé par quelques jeunes joueuses qui ne comptent que peu de sélections : « Ce ne sont pas des paris, car ces filles ont fait leurs preuves pendant le Tournoi. Je pense notamment à la demi d’ouverture Caroline Drouin, la pilier gauche Maëlis Traoré, à la troisième ligne Julie Annery ou encore à la polyvalent­e trois-quarts Montserrat Amédée. Ce sont des petites jeunes qui sont à fond. »

Un état d’esprit de puncheuses qui leur permettra de tenir la suite de la préparatio­n : « Nous venons de faire quatre stages, il en reste quatre autres. Ils seront courts, de quatre à six jours chacun, mais seront très intenses pour reproduire l’intensité des rencontres internatio­nales », indique Cherouk. Les Bleues se retrouvero­nt donc du 26 au 30 juin à Clermont-Ferrand, du 3 au 7 juillet à Marcoussis, du 16 au 22 juillet à Font-Romeu et du 25 au 29 à Marcoussis, avant de prendre l’avion le 3 août pour Dublin. Pour s’envoler vers leur rêve.

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Photo Midi Olympique - Bernard Garcia Balle en main ici contre l’Angleterre lors du dernier Tournoi, la centre Élodie Poublan fait partie de la liste des vingt-huit joueuses appelées à disputer le Mondial.

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