CANICULAIRE !
LES JOUEURS DE L’AVIRON BAYONNAIS ONT RETROUVÉ LE CHEMIN DES TERRAINS EN FIN DE SEMAINE DERNIÈRE. UNE REPRISE MARQUÉE PAR LES FORTES CHALEURS ET DES ENTRAÎNEMENTS À HAUTE INTENSITÉ.
Début de semaine sur la Côte basque : alors que l’été et les grosses chaleurs débarquent, les joueurs de l’Aviron ont effectué leur retour à l’entraînement. Après un peu plus d’un mois de vacances et une relégation sportive en Pro D2, il est temps de reconstruire sur les bords de l’Adour. « Le fait qu’il y ait un nouveau staff, un nouveau discours, ça favorise la motivation. Les joueurs adhèrent et sont revanchards. La descente a été perçue comme un échec, ils ont envie de prouver et de tout faire pour revenir vite dans ce Top 14 », affirme Pierre Lassus, préparateur physique de l’Aviron, qui était déjà de l’aventure l’an dernier. Dès vendredi dernier, une vingtaine de joueurs se sont soumis à une série de tests physiques, avant d’être rejoints par certains membres du centre de formation et contrats espoirs dès lundi. « Je découvre un groupe avec dixsept joueurs de la formation espoirs et, à ce jour, une vingtaine de professionnels. On y note un mélange d’expérience et d’enthousiasme. Sur les deux premiers jours, l’ambiance est plutôt studieuse, ça bosse bien sous la responsabilité de Pierre Lassus pour le physique et de Joël Rey et Vincent Etcheto sur le terrain », décrit Pierre Berbizier. Au programme : six semaines de travail intensif, avec en ligne de mire deux rencontres amicales face au Stade montois et au Racing, puis la reprise du Pro D2 le week-end du 19 août. « La préparation va se découper en trois phases. Une première à dominante physique, puis une seconde concernant la préparation de l’équipe, pour ensuite basculer sur la compétition à partir de début août », explique le nouveau manager de l’Aviron. Et pour ces premiers jours, les joueurs doivent faire avec un mercure qui dépasse les trente degrés du côté de Jean Dauger. Des conditions climatiques qui ont amené l’encadrement à prendre des décisions : « On a pris le parti de faire « journée continue » à cause des températures. Les joueurs commencent dès sept heures du matin et terminent vers treize heures, de façon à profiter de l’après-midi pour récupérer un maximum », justifie Pierre Lassus.
DES SÉANCES VARIÉES
Du travail aérobie en haute intensité aux entraînements avec ballon à faible rythme, pour le moment, les Bayonnais profitent d’un programme diversifié. Dès les premiers jours, ils ont pu s’adonner à des rugbys à toucher ou autres exercices de skills. « On a mixé pas mal de thèmes, pour que le joueur digère facilement tous les contenus proposés et surtout qu’il n’y ait pas de lassitude. On ne veut plus faire de l’athlétisme à l’entraînement, à faire des grands tours de piste, car notre philosophie est d’obtenir un rugbyman athlétique. Le fait de manier le ballon permet aux garçons d’effectuer des récupérations actives », développe le préparateur physique qui entame sa neuvième saison au club. « L’alternance entre le physique et le rugby permet d’enchaîner et de garder cette concentration par rapport à cette intensité que l’on vise », complète le manager général. Avec une intensité variant d’un niveau trois à la reprise, jusqu’au niveau cinq en fin de préparation, le rythme des entraînements ne cessera de croître avec l’arrivée du championnat. Mais avant celle-ci, les Ciel et Blanc quitteront la ville fin juillet. Alors que Bayonne se vêtira alors de rouge, l’Aviron prendra la direction de la Gironde pour effectuer le traditionnel stage de présaison à La Teste-de-Buch et s’éloigner des fêtes. Avant de se lancer pour de bon vers le long marathon qu’est le Pro D2.