Midi Olympique

ET PENDANT CE TEMPS-LÀ À PARIS...

NON, ILS N’ONT PAS FUSIONNÉ, MAIS LES DEUX CLUBS PARISIENS ONT REPRIS LE CHEMIN DE L’ENTRAÎNEME­NT DANS LE MÊME TIMING. CHACUN, DU CÔTÉ DE JEAN-BOUIN COMME AU PLESSIS-ROBINSON, AVEC SON LOT DE NOUVEAUTÉS...

- Par Arnaud BEURDELEY arnaud.beurdeley@midi-olympique.fr

Ils n’ont pas fusionné, mais ils ont bien repris l’entraîneme­nt en même temps. Ou presque. À quelques encablures l’un de l’autre, le Racing 92 et le Stade français ont retrouvé le chemin des terrains dans le même tempo. Passées les formalités administra­tives, les joueurs de Lorenzetti ont chaussé les crampons lundi, quand les Soldats roses, « version germanique », ont débuté mardi. Et à chacun son lot de nouveautés. Certes, du côté de Jean-Bouin, les nouveaux visages sont un peu plus nombreux qu’au Plessis-Robinson. Hans-Peter Wild, successeur de Thomas Savare à la tête du club, n’est pas présent mais il a installé ses hommes. Robert Mohr, directeur sportif, partage son temps entre la Wild Academy à Heidelberg en Allemagne et la porte de Saint-Cloud. « Je suis quand même un peu plus à Paris en ce moment en raison de tous les dossiers à traiter ». Pascal Papé, fraîchemen­t retraité, s’est trouvé un bureau dans les entrailles de Jean-Bouin. Le nouveau staff technique avec Olivier Azam et Julien Dupuy, mais aussi John Haggart, entraîneur de la défense en provenance des Crusaders et Tristan Sharp, néo-zélandais exilé l’an passé au Connacht qui a succédé à Kevin Smith, cohabitent dans local faisant face à la salle de musculatio­n. Côté joueurs, après la petite hemorragie subie durant l’intersaiso­n, les nouvelles têtes étaient nombreuses. Terry Bouhraoua, après sept années dans le giron fédéral à 7, est rentré au bercail. Bakary Meïté, Tony Ensor, Charl Mc Leod, Romain Martial ou encore Lorenzo Cittadini, pour ne citer qu’eux, se sont donc familiaris­és avec le rose.

Au Racing 92, dans un contexte éminemment différent, la stabilité s’est imposée. « On aime travailler dans la continuité et dans la durée avec nos joueurs, explique Laurent Labit, entraîneur en charge des troisquart­s. On ne voulait pas tout chambouler. La fraîcheur, l’émulation, c’est bien, mais après la saison que nous avons vécu, si il avait fallu tout recommence­r, tout reconstrui­re, ça aurait été compliqué. » Surtout, le Racing 92 redécouvre les joies d’une préparatio­n estivale. En raison d’une finale de Top 14 programmée tardivemen­t et d’un titre de champion dignement fêtée l’an dernier, les Francilien­s avaient été contraint de zapper le travail d’avant-saison. « Cette fois, on part sur une vraie programmat­ion et on sait qu’on va pouvoir débuter la saison comme il le faut », souligne encore Laurent Labit absent sur ces quinze premiers jours de travail. En effet, jusque-là, ni lui, ni Laurent Travers n’ont pu partir en vacances. « Quand je reviendrai­s, ce sera autour de Laurent de partir quinze jours », reprend Labit. Et ce dernier de conclure : « En attendant, le patron c’est Gilbert Gascou (le préparateu­r physique) ! »■

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