HUIT DÉLOCALISATIONS AU CALENDRIER
LE CALENDRIER DU TOP 14 SERA DÉVOILÉ CE DIMANCHE PAR LA LIGUE NATIONALE DE RUGBY. POUR LA PREMIÈRE JOURNÉE, LES VOEUX DE TOUS LES CLUBS NE POURRONT ÊTRE EXAUCÉS. QUATRE CLUBS ONT TRANSMIS DES DEMANDES DE DÉLOCALISATIONS QUI SERONT AU NOMBRE DE HUIT.
Ce week-end, les supporters de rugby vont pouvoir commencer à se projeter sur la saison à venir. Le calendrier des oppositions de Top 14 sera en effet dévoilé dimanche par la LNR, celui de Pro D2 étant communiqué par la même occasion.
Les responsables de la Ligue ont dû tenir compte de nombreux facteurs et impondérables pour établir l’agenda de cette édition 2017-2018 dont le coup d’envoi sera donné plus tardivement que d’habitude, le samedi 26 août : la cohabitation avec la Ligue 1 de football, les travaux entrepris dans de nombreuses enceintes (dont Lyon, Castres, Pau, Toulon...) et les desiderata des uns et des autres. A ce sujet, quarante-sept souhaits ont été énoncés, au total. Dix clubs ont notamment demandé à débuter à l’extérieur. Impossible, dans ce contexte, de satisfaire toutes les volontés. Jusqu’à présent, le plus grand secret entoure le calendrier, les clubs n’étant même pas mis au courant. Parmi les informations majeures, le nombre de délocalisations est d’ores et déjà connu : huit demandes ont été officiellement transmises à la LNR. En provenance de quatre clubs.
TROIS FOIS MOINS QU’EN 2013
L’Union Bordeaux-Bègles en fait partie. Le club girondin s’est engagé à disputer trois rencontres par saison au Matmut Atlantique et ce, au moins jusqu’en 2019. Le RCT, revigoré par le succès populaire de son match de gala au stade Vélodrome de Marseille face à Toulouse, en avril dernier, prévoit d’y affronter de nouveau Clermont cette année. A minima. Le Stade toulousain va également exploiter le levier économique de son Stadium, retrouvé l’an dernier. Enfin, le Stade français est décidé à réinvestir le Stade de France après plusieurs saisons de sédentarité à Jean-Bouin. Le club parisien a demandé à y affronter le champion de France clermontois, si possible en octobre.
D’un point de vue global, le nombre de délocalisations continue de baisser, en raison du contexte économique mais aussi de la rénovation et de l’agrandissement des enceintes traditionnelles du rugby. La saison passée, il y en avait eu onze. Entre 2011 et 2014, lors de leur essor, on en recensait à chaque fois plus de vingt, le pic ayant été enregistré lors de l’édition 2012-2013 avec vingt-trois matchs de gala.