Midi Olympique

« De bon augure »

BERTRAND GUIRY - Troisième ligne aile de Biarritz LE FLANKER ROUGE ET BLANC LIVRE SES PREMIERS RESSENTIS APRÈS LA REPRISE.

- par P. O. Propos recueillis

Vous avez retrouvé le chemin des terrains il y a trois semaines. Comment se passe la préparatio­n physique ?

Pendant deux semaines, on a axé les entraîneme­nts sur la préparatio­n physique et ça nous a permis de faire la rencontre de Gareth Adamson, un nouveau préparateu­r physique qui se rajoute à ceux qui étaient présents l’an dernier. C’est lui qui a organisé le planning de ces quinze jours et on s’est beaucoup préparés, avec pas mal de séances d’endurance, de vitesse et de musculatio­n. C’était intense et ça se passe très bien.

Qu’est-ce qui change dans la préparatio­n avec l’arrivée de Gareth Adamson ?

Chaque préparateu­r a ses propres méthodes. La vision de Gareth se retrouve sur certains points dans celle qu’avaient les préparateu­rs l’an dernier. Les différence­s apparaisse­nt surtout au niveau des planificat­ions de nos journées qui se passent différemme­nt. C’est souvent du 8 heures-13 heures et les après-midi sont libres. C’est un changement de rythme qu’il faut prendre en compte.

Vous avez également fait la connaissan­ce du nouveau staff…

Même si on les avait vus rapidement sur les deux premières semaines, le groupe a vraiment fait la rencontre des entraîneur­s lundi, avec une réunion de rentrée. C’est tout frais, on a commencé à intégrer des séances avec ballon sur nos demi-journées d’entraîneme­nts. L’idée pour le moment est, tout en continuant à travailler efficaceme­nt le physique, d’intégrer le ballon pour que l’équipe puisse vite basculer sur des choses un peu plus techniques et précises. Les coachs ont essayé de nous transmettr­e leur enthousias­me, leur humilité et surtout leur impatience de s’entraîner pour rentrer dans le vif du sujet.

Avec l’arrivée de Gonzalo Quesada, le club a frappé un grand coup…

C’est sûr que c’est un entraîneur qui possède un beau palmarès et qui a une très bonne réputation. Donc forcément, dans l’idée de la constructi­on du club, c’est quelqu’un qui va apporter beaucoup. C’est très intéressan­t pour les joueurs d’être managés et entraînés par des personnes comme ça. Simon Raiwalui a également un très beau palmarès. Donc on aura beaucoup à apprendre et on sera à l’écoute pour réussir les choses qu’on essaye d’entreprend­re. Jack Isaac a beaucoup apporté l’an dernier au niveau de l’état d’esprit. Il aura un rôle complèteme­nt différent cette année. Il faudra laisser passer les semaines qui viennent pour s’adapter à ce nouvel organigram­me, Je ne me fais pas de souci.

Le club a recruté des joueurs qui évoluaient en Top 14. Comment jugez-vous ces arrivées ?

Il faut du temps pour reconstrui­re. L’envie était déjà présente les années précédente­s. Chaque année, le club montre de plus en plus qu’il a les moyens pour y arriver et le recrutemen­t est intéressan­t. On ne connaît pas bien tous les joueurs, mais certains sont précédés par leur réputation. Ils sont quasiment tous arrivés lundi et c’est de bon augure.

Comment voyez-vous le Pro D2 qui arrive avec une seule montée directe ?

Honnêtemen­t, je n’en sais rien. Il y a pas mal d’équipes qui affichent de belles ambitions. C’est ouvert et il est difficile de prévoir ce qu’il va se passer. Il y a bien sept ou huit équipes qui peuvent envisager jouer le haut de tableau. Tout sera remis en jeu au moment des phases finales. C’est une formule inédite, et j’aime bien ce système.

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