Midi Olympique

En bref...

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LES CONFESSION­S DE FEKITOA

Meurtri de n’avoir pas été retenu dans le squad initial des All Blacks, le trois-quarts centre Malakai Fekitoa a fait savoir publiqueme­nt son mécontente­ment à la fédération néo-zélandaise. Le puncher a décidé de quitter son pays natal pour signer à Toulon mais avant de s’envoler pour la Rade, il a adressé un dernier bras d’honneur à la NZRU en posant nu pour un célèbre photograph­e britanniqu­e. Au cours du shooting, Fekitoa s’est laissé aller à des confession­s : « Enfant, j’ai eu un grave problème à la hanche. On a dû m’opérer et je suis resté de nombreuses années sans pratiquer de sport. Mes camarades de classe m’appelaient « cripple », le boiteux. Aujourd’hui encore, ma jambe gauche est plus courte que la droite. J’ai dû me battre pour devenir un sportif de haut niveau… »

LA DOUCHE ÉCOSSAISE

Le rugby écossais va bien : les coéquipier­s de Johnny Gray viennent de s’imposer en Australie. Pourtant, aucun « Scot » n’est parvenu à taper dans l’oeil de Gatland lors des trois Tests des Lions. Stuart Hogg s’est blessé en début de tournée. Greg Laidlaw ? Il partait avec du retard sur l’Irlandais Conor Murray, tout comme son camarade Tommy Seymour face à Watson, Daly et North. Le dernier Écossais à avoir démarré un test avec les Lions se nomme Tom Smith, en 2001.

LE DÉRAPAGE QUI FAIT TACHE

L’histoire, qui a eu lieu peu avant le premier test (24 juin), a fait grand bruit en Nouvelle-Zélande. Une troupe de danseuses âgées entre 12 et 14 ans se produisait aux abords de l’Eden Park, avant le premier test… La directrice artistique du cortège, Carlene Newall de Jesus, raconte :

« Je veux que vous compreniez que c’est un spectacle produit par de jeunes filles qui ne sont encore que des enfants et se sont heurtées à des commentair­es déplacés de la part de nombreux supporters arborant le maillot rouge […] Certains laissaient sur le trottoir une poignée de dollars avant de réclamer un show privé. Nous avons dû écourter le spectacle tellement elles étaient écoeurées. » Lorsqu’une poignée d’abrutis jette l’opprobre sur une colonie de supporters jusqu’ici exemplaire, tout un sport prend une claque…

MONSIEUR PROPRE

Jerome Kaino, le flanker des Blues et des Blacks, est connu pour sa rudesse. Ce ne fut toujours le cas si l’on en croit ce qu’il racontait à nos confrères du New Zealand Herald, au sujet de son enfance : « Mes frères et soeurs m’appelaient « tatie ». Ils disaient que j’étais toujours en train de faire le ménage, de ranger un truc ou de secouer des nappes. J’aimais que les choses soient propres, c’est tout ! »

EDDIE ET LES MAÎTRES DU JEU

En marge de l’interview qu’il nous accorda la semaine dernière, le sélectionn­eur anglais Eddie Jones nous fit cette remarque : « La NouvelleZé­lande domine le monde sur le terrain et en dehors. Tous les changement­s de règlements qu’a connu le rugby ces dix dernières années ont été impulsés par les dirigeants néozélanda­is ». Souvent pour le bien du jeu. Parfois pour servir des intérêts plus personnels…

CES GRANDS ENFANTS

Steve Hansen et Warren Gatland étaient des enfants la dernière fois que les Lions s’étaient imposés en Nouvelle-Zélande, en 1971. Quarantesi­x ans plus tard, ils n’ont rien oublié. « Mon père avait pu nous procurer deux billets pour un des matchs de semaine, sourit Hansen. Après une belle mêlée, Sandie Carmichael (pilier écossais) a dit à Colin Meads : « Ça te plait, l’ami ? » Meads lui a répondu : « Et l’essai de quarante mètres qu’on vient de marquer, ça t’a plu l’ami ? » J’étais sous le charme. » Quant à Gatland, il garde un souvenir ému : « Le pays était comme sous le choc après la victoire des Lions. Mon père ne parlait pas, ma mère attendait que ça passe. Moi, j’étais comme émerveillé. A l’époque, je ne savais même pas que l’on jouait au rugby ailleurs qu’en Nouvelle-Zélande. »

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