Midi Olympique

« Le stade, mon combat »

IL ÉVOQUE SON RÉENGAGEME­NT AVEC FRANCHISE ET CONVICTION.

- G. P. Propos recueillis par

Quelles vont être vos premières actions ?

Les premières ont été d’embaucher un directeur général, Fabrice Perrodeau, qui a pris ses fonctions lundi dernier. Il n’est pas issu du rugby. Ensuite j’ai voulu privilégie­r l’encadremen­t.

Avec quels moyens ?

Nous avons un bon accueil et je ne suis pas inquiet pour notre budget qui se situe entre 900 000 et un million d’euros. Cela me paraît raisonnabl­e. Je veux restructur­er et redonner de la force au club, j’ai d’ailleurs davantage privilégié l’encadremen­t que le sportif cette année. Je m’accorde trois ans pour solder les comptes du passé et essayer de replacer le Cap en Fédérale 1.

Est-ce que ce sont les seuls objectifs ?

On va rebâtir le Cap avec mes amis mais le problème de ce club c’est son stade. Depuis que nous avons ce stade, le club décline. Il faut que le club soit fort parce qu’il joue tous ses matchs à l’extérieur. La tribune est à 70 mètres de la ligne de touche ! Après la remise du club sur les rails, mon objectif majeur va être d’essayer de convaincre et de trouver les moyens d’améliorer ces conditions trop défavorabl­es. Pourquoi pas en rapprochan­t le terrain de la tribune ? Mon combat, il est là. C’est l’outil de travail qui a permis à des clubs de se maintenir.

Avez-vous l’assurance que le Cap sera autorisé à monter en Fédérale 2 si l’équipe fait le nécessaire ?

La DNACG n’a pas accepté que l’on monte cette année parce que nos fonds propres sont trop négatifs à hauteur de 900 000 € alors que nous avons une dette réelle acceptée à 470 000. J’espère que d’ici deux ans le problème sera résolu. Mais déjà la situation est propre. Je suis monté à la FFR, je me suis entretenu avec Thierry Murie. Si notre situation continue de s’améliorer, il n’y aura pas d’entrave. Il faut maintenant que les joueurs gagnent sur le terrain.

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