L’ANDORRE, CADRE IDÉAL
POUR LA DEUXIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE, LE STADE TOULOUSAIN S’EST INSTALLÉ POUR UNE SEMAINE EN ANDORRE POUR EFFECTUER SON STAGE DE PRÉPARATION.
Après un mois de préparation physique, le rugby a repris ses droits au Stade toulousain: « On a vraiment souhaité laisser la main à Alex Marco qui nous a rejoint pour le début de la préparation », confirme le manager stadiste Ugo Mola. Et à voir l’implication et les sourires sur le visage des joueurs, on comprend bien que le ballon leur avait manqué. Au programme de la séance d’entraînement du jour ouverte aux médias? La circulation offensive et un maître-mot: la communication. Sur la pelouse de l’Estadi Comunal d’Andorre la Vieille, le soleil est rendez-vous. Difficile de trouver meilleur cadre de travail pour les 38 joueurs présents depuis la semaine dernière dans la principauté d’Andorre: « Cela fait deux ans que l’on vient et on est toujours super bien reçu. L’Andorre est un cadre idéal, tout est mis à notre disposition pour que l’on soit bien. Entre la récupération à Caldea (centre thermal du centre ville N.D.L.R) et les installations sportives, les conditions sont tops », souriait l’arrière international Maxime Médard.
SIX SÉANCES RUGBY INTENSES
Bientôt, la colonie toulousaine sera rassemblée : « Avec les arrivés de Kunatani, Kolbe et Faumuina nous serons au complet la semaine prochaine pour préparer les matchs amicaux », indique Mola. Des matchs amicaux que les Maestri, Huget, Dupont et les autres joueurs figurant sur la liste élite devront encore regarder depuis les tribunes. Même si pour certains, comme Antoine Dupont, l’impatience se fait ressentir. «Quand on voit les entraînements et les copains sur la pelouse, ça commence à nous titiller, on a envie de rejouer au rugby». Si l’ancien castrais devra patienter jusqu’à la 2e journée pour porter ses nouvelles couleurs comme l’exige la convention FFR/LNR, il en est un qui pourrait découvrir le monde professionnel plus rapidement que prévu: « Nous ignorons encore si Romain N’Tamack pourra jouer avec nous en amical, mais j’ai vu que des garçons à Toulon ou à Clermont avaient eu des formes de dérogations, donc j’ai bon espoir. » Car avant de l’envoyer sur le front du Top 14, Ugo Mola aurait préféré « le voir sur un match amical pour le voir jouer au rugby à ce niveau, puisque jusqu’à preuve du contraire il n’y a jamais évolué.» Une situation qui pourrait, selon entraîneur rouge et noir, bientôt se décanter. «Pour les matchs amicaux si l’on respect stricto sensu les règles qui sont celle d’un rugbyman professionnel, il aurait le droit de jouer contre le Racing en amical (le 18 août N.D.L.R) mais il a un statut différent maintenant donc on ne va pas forcer les décisions, on va attendre et on s’adaptera.»
RETROUVER DE LA COHÉSION
Un effectif renouvelé pas encore complet, mais qui apprend petit à petit à se connaître. Si le travail est au centre des priorités, pour Ugo Mola, rejoindre les montagnes andorranes était une nécessité pour forger un groupe: «Avec plus d’une vingtaine de départs en l’espace de deux saisons il fallait retrouver une certaine cohésion, apprendre à vivre ensemble et à se connaître.» Des activités extra-rugby étaient au programme afin de faciliter la cohésion: randonnée à cheval et un défi sous forme de «run and bike» devait mettre en compétition l’ensemble de l’effectif. Un stage qui doit porter ses fruits. Entre les nouveaux éléments et les anciens de la maison rouge et noire, la bonne ambiance règne. Un premier pas dans l’entreprise de reconquête des Toulousains.