« Une bande de copains »

Que retenez-vous de la saison dernière, qui fut extrêmement riche ?

En début de saison, ie devais seulement m’occuper des avants., mais comme j’étais seul, j’ai géré aussi les lignes arrière, heureusement dans la seconde partie du championnat, j’ai reçu le renfort de Yohan Debozt. J’ai dû recomposer une équipe après le départ de douze joueurs. Concernant les autres joueurs, je les connaissais pour avoir joué avec eux mais j’ai tout de suite mis de côté l’aspect affectif pour prioriser le sportif. Je savais que j’aurais des choix à faire pour la composition de l’équipe et, pour éviter les polémiques, je me devais d’être cohérent. Le point fort de cette équipe c’est avant tout une véritable bande de copains, il n’y a pas de star. La star c’est le collectif, l’intérêt c’est l’équipe. J’ai utilisé 38 joueurs cette saison. Cela veut dire que la porte de l’équipe fanion est ouverte à tous.

Quelle est votre plus grande fierté ?

En dépit d’une densité physique limitée, qui faisait parfois sourire les équipes adverses, les joueurs ont compensé par une activité immense et en faisant preuve d’un coeur énorme. Leur générosité fut incroyable. J’avais mis en place un projet de jeu mais c’est grâce à l’échange entre tous les acteurs que l’on a pu aller jusqu’en finale. Contre Périgueux, j’avais à disposition vingt-deux joueurs tourangeaux qui jouent ensemble depuis une dizaine de saisons. Voilà ce qui explique la bonne saison réalisée l’an dernier.

Quel sera votre objectifs désormais ?

L’objectif est de rester dans la même ligne de conduite et de confirmer. Les garçons ont goûté à une finale, ils veulent y retourner en gardant deux choses essentielles : l’épanouissement et le plaisir. À nous de continuer dans cette voie pour redonner au public l’envie de venir nous soutenir comme il l’a fait lors de cette année dans ce stade magique et mythique qu’est Tonnellé. Un public qui veut retrouver son équipe au plus haut niveau pour redorer le blason de l’US Tours.