PROMOTION EN DOUCEUR
PROMU, LE CLUB A VÉCU UNE SAISON DE TRANSITION RÉUSSIE AVEC UN CHANGEMENT DE PRÉSIDENTS. IL JOUERA LE MAINTIEN EN MISANT SUR LA CONTINUITÉ D’UN GROUPE RENFORCÉ PAR SIX ARRIVÉES.
Jean-Louis Gagelin a pu transmettre le flambeau l’esprit tranquille. Pour sa dixième, et dernière, saison à la présidence du CA Pontarlier, le club du Haut-Doubs a retrouvé la Fédérale 2, après trois saisons à l’étage inférieur, à la faveur d’une victoire à Bellegarde. Ancien joueur, toujours actif dans l’équipe vétéran, David Ligier, président du club affaires de 2011 à 2016, a pris la suite après une saison de transition tout à fait réussie. Et s’il a des questions, il pourra toujours en parler à Jean-Louis Gagelin. Ce dernier ne sera pas très loin. Il garde la présidence de l’association Pontarlier Rugby Développement, qui oeuvre pour accompagner le club, avec notamment la construction prévue d’un bâtiment de 450 m2, au bord du terrain. « Ce n’est pas tout de monter en Fédérale 2, mais il faut avoir les structures adéquates », plaide le dirigeant, qui a toujours refusé de sacrifier la pérennité du club à l’équipe première.
SIX RECRUES
Le bâtiment permettra d’accueillir les salariés et les bénévoles, mais aussi les partenaires, de jouir d’une salle vidéo et d’une salle multifonctionnelle pouvant servir d’espace de préparation physique mais aussi de salle de réception d’après-match. Sur le terrain, comme en coulisses, aucune révolution n’est prévue où le manager sportif, Olivier Andréani et l’entraîneur principal, Alex Farina, seront toujours aux manettes, accompagnés, entre autres, de Raphaël Boyé, comme conseiller technique. Le seul départ enregistré (Rémy Lhomme qui part entraîner Champagnole) est compensé par l’arrivée de six recrues et la promotion de six juniors, dont plusieurs ont déjà goûté à la Fédérale 3 cette saison. « Le groupe vit bien ensemble et nous avons choisi de préserver son équilibre tout en permettant à de jeunes d’avoir du temps », plaide David Ligier.
Après avoir su trouver les ressources pour décrocher une accession malgré une deuxième place au classement et le désavantage du terrain - « Joueurs et entraîneurs ont su se remettre en question », se réjouit le nouveau dirigeant - il faudra en trouver d’autres pour décrocher le maintien.