DEFLANDRE DÈJÀ BOUILLANT
JUSTE AVEC SES ABONNÉS, LA ROCHELLE FERA LE PLEIN SUR SES TROIS MATCHS AMICAUX.
« Comme on a 12 500 abonnés, ça va vite pour remplir le stade. Et comme une tribune est fermée, ça en réduit la jauge. » Si beaucoup ont souligné le guichet fermé du premier match amical de La Rochelle contre Brive, le 28 juillet, il ne fallait pas oublier les travaux en cours sur une tribune, comme le rappelle le directeur-général du Stade rochelais Pierre Venayre. Ce qui fait automatiquement descendre la capacité de 15 000 à environ 12 000 personnes (11 955 exactement). De plus, à La Rochelle, « les matchs amicaux sont inclus dans la formule d’abonnement, c’est pour ça qu’il y a autant de monde. Il n’y avait pas beaucoup de places à vendre », poursuit l’ancien centre du club maritime. En attendant la réception de la tribune Apivia début septembre pour le premier match à domicile - lors de la 3e journée contre Clermont - dans un stade qui accueillera alors 16 000 personnes, les Jaune et Noir devraient encore évoluer contre Bordeaux-Bègles, le 10 août, et Agen, le 17, dans un stade Marcel-Deflandre aussi plein que pour Brive. Trois occasions qui contentent tout le monde. « Ça arrange le sportif comme l’administratif du club d’organiser ces matchs contre des clubs régionaux du Top 14. On a vocation à faire vivre cette infrastructure le plus possible et à faire plaisir à nos 12 500 abonnés. C’est sympa pour eux d’assister à trois matchs amicaux, et ça valorise notre offre », ajoute Pierre Venayre.
UN TIERS D’UN MATCH DE TOP 14
Sur ces trois dates de présaison, le club regarde bien sûr le volet financier. « Ça n’a rien à voir avec un match de Top 14. Par exemple, niveau billetterie, ça correspond à un tiers de ce que l’on peut faire sur un match de championnat. L’enjeu financier n’est pas très important aujourd’hui sur ces matches amicaux. Entre les frais d’organisation, le dédommagement de l’équipe adverse, on est plutôt à l’équilibre. Il y a des charges inhérentes à l’organisation de match, comme la sécurité, qui sont lourdes et qui sont les mêmes que pour une rencontre de Top 14. » Contre Brive, les buvettes étaient ouvertes, permettant quelque peu d’accroître la recette.
Quant aux adversaires brivistes, bordelais ou agenais, ils se verront remettre une contrepartie qui n’est pas un pourcentage mais « un forfait qui est confidentiel et qui couvre les frais de stage ou de déplacement ». Enfin, organiser ces matches à La Rochelle en pleine période estivale permet de toucher « un public de passage ». « C’est positif pour l’image du club », termine Pierre Venayre.