REPARTIR SUR DE BONNES BASES

LES BRETONS JOUERONT CE WEEK-END LEUR DERNIER MATCH DE PRÉPARATION CONTRE JERSEY, CLUB DE DEUXIÈME DIVISION ANGLAISE. APRÈS LEUR MAUVAISE PRESTATION CONTRE MASSY LA SEMAINE PASSÉE, ILS COMPTENT SUR CE MATCH POUR ENGRANGER DE LA CONFIANCE.

Deux mois de préparation et seulement deux matchs amicaux. Pas vraiment besoin de plus d’après Jean-Noël Spitzer, entraîneur du RC Vannes :

« On a l’habitude de n’en faire que deux. Trois, ça a des arguments sur le plan du jeu mais c’est aussi raccourcir un peu le temps de préparation et la charge d’entraînement. Et puis la saison est déjà suffisamment longue avec trente matchs. Si on peut éviter des traumatismes en plus, ce n’est pas plus mal. » Vendredi dernier à Tours, les Vannetais ont rendu une pâle copie contre le nouveau promu en Pro D2, Massy (7-29). « Globalement c’était beaucoup trop pauvre, on n’a pas réussi à enchaîner, on a perdu des ballons trop rapidement, constate le capitaine Clément Payen. Défensivement, nous étions plutôt en place mais nous avons manqué d’agressivité. Nous avons laissé Massy jouer au ballon tout l’après-midi et le score reflète cet état d’esprit là. »

UNE DEUXIÈME LIGNE TOUCHÉE

Contre Jersey samedi, le RCV sera davantage en configuration championnat. JeanNoël Spitzer alignera une équipe proche de celle qui pourrait affronter Béziers lors de la première journée de Pro D2. Seule la deuxième ligne est légèrement touchée puisque Lagioiosa et Maisuradze ne devraient pas prendre part à la rencontre (problèmes de genoux), tandis que Delangle, blessé musculairement, est incertain. À quoi s’attendre contre Jersey ? « C’est une équipe de deuxième division anglaise qui

pratique un rugby plutôt positif, avec des séquences longues et techniques, analyse l’entraîneur vannetais. Il y aura moins de combat physique certainement qu’en Pro D2 française. Mais un rugby avec beaucoup plus de temps de jeu et de volume donc c’est idéal pour notre préparation. » Si la victoire est impérative pour Clément

Payen : « on ne peut pas rester sur deux échecs avant le championnat parce que ça voudrait dire qu’on serait largement en retard », elle l’est moins pour son coach : « la victoire n’est pas si importante, ce sont les comportements qui priment. Il faut monter en intensité et en agressivité sur ce match, là où on a failli contre Massy. » Dans tous les cas, les Vannetais auront à coeur de faire bonne prestation en Bretagne, eux qui n’y rejoueront pas avant le 1er septembre et la fin des travaux au stade de la Rabine.