Midi Olympique

SEPT À LA MAISON

ALORS QUE LE RUGBY À 7 ÉTAIT AU PROGRAMME DES JEUX OLYMPIQUES DE 2016 ET 2020, LA PROBABLE DÉSIGNATIO­N DE PARIS POUR ORGANISER LES JEUX DE 2024 EST UN SIGNE POSITIF POUR LE BALLON OVALE.

- Nicolas AUGOT nicolas.augot@midi-olympique.fr

Il faut bien sûr attendre le 13 septembre pour sabler le champagne. Mais, sauf retourneme­nt de situation extraordin­aire, ce jour-là, à Lima au Pérou, le Comité internatio­nal Olymppique (CIO) devrait confier l’organisati­on des jeux Olympiques 2024 à la ville de Paris, puisque Los Angeles a annoncé avoir trouvé un accord avec le CIO pour organiser l’édition suivante. Pourtant, ce mercredi, Bernard Lapasset, coprésiden­t de la candidatur­e de la ville de Paris, ne souhaitait pas commenter l’éventuelle victoire française avant la signature officielle. Néanmoins, la désignatio­n de Paris est une nouvelle rassurante pour l’avenir du rugby aux jeux Olympiques. En effet, le rugby à 7 n’est toujours pas assuré de faire partie des festivités en 2024 puisque la discipline avait reçu un carton d’invitation de la part du CIO pour les éditions 2016 à Rio (Brésil) et 2020 à Tokyo (Japon). Le dossier de la ville de Paris est porteur d’espoir car tout est prévu pour accueillir les épreuves de rugby. Le stade de Jean-Bouin (20 000 places) a été retenu pour l’organisati­on des rencontres. Un choix logique puisque l’enceinte du Stade français avait été démolie et reconstrui­te dans la perspectiv­e de l’organisati­on des Jeux Olympiques 2012, finalement attribuée à la ville de Londres. Le Parc des Sports de la Courneuve (stade Marville) servirait de site d’entraîneme­nt. Des travaux sont toutefois prévus pour aménager les deux stades pour un coût total de 4 200 000 euros.

Il va falloir attendre la 131e Session du CIO prévue à Lima le 13 septembre pour connaître la ville hôte et la liste des sports présents lors des Jeux de 2024. L’avenir olympique du rugby est-il menacé ? Rien n’est joué car le nombre de sports présents ne cesse de croître avec les arrivées du rugby et du golf en 2016 et celles programmée­s du BMX freestyle et du Surf à Tokyo. Mais le CIO avait souligné la bonne tenue des tournois olympiques de Rio alors que l’absence de nombreux golfeurs pour cette grande première olympique avait fait grincer quelques dents. Il est aussi à parier que Bernard Lapasset défendra bec et ongles la cause du rugby, puisque c’est lui qui avait réussi à réintégrer la discipline au programme olympique en 2009. Il était alors président de World Rugby et avait dû mener une rude bataille pour convaincre les membres du CIO d’offrir une nouvelle chance au rugby après sa disparitio­n en 1924.

 ?? Photo Icon Sport ?? La maire de Paris Anne Hidalgo, tout sourire, aux côtés du président du CIO Thomas Bach et Éric Garcetti, maire de Los Angeles, qui a finalement consenti à accueillir les jeux Olympiques de 2028, laissant le champ libre à Paris pour 2024.
Photo Icon Sport La maire de Paris Anne Hidalgo, tout sourire, aux côtés du président du CIO Thomas Bach et Éric Garcetti, maire de Los Angeles, qui a finalement consenti à accueillir les jeux Olympiques de 2028, laissant le champ libre à Paris pour 2024.

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