Midi Olympique

Madame « Douze secondes »

ELLE A MARQUÉ UN DOUBLÉ DONT UN ESSAI DÈS LA DOUZIÈME SECONDE. ELLE A RÉGNÉ SUR CETTE PARTIE PAR UN PUNCH HORS DU COMMUN.

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Parlez-nous de votre essai de la 12e seconde…

C’est un truc tactique. Sur le coup d’envoi, les Japonaises n’ont pas remarqué que nous étions disposées en quatre-quatre, quatre filles de chaque côté de la receveuse. Elles n’ont pas remarqué que nous étions en surnombre sur le petit côté. Nous étions même totalement libres. À partir du moment où elle n’ont pas pu contrôler le ballon, il est arrivée dans mes pieds. Je n’avais plus qu’à la récupérer et courir. J’ai vu tout de suite qu’il y avait un boulevard avec seulement l’arrière qui couvrait.

Quel bilan faites-vous de ce premier match ?

Nous avons su rester concentrée­s du début à la fin. Je crois que notre effort et notre exigence ont été constants. C’est le principal motif de satisfacti­on. En mêlée, elles étaient très basses alors il a fallu se réguler après ça c’est plutôt bien passé. En touche, nous avons bien fonctionné sur nos lancers, sur les touches défensives, nous devons nous organiser plus vite pour être plus efficaces. C’est dur de rester concentrée­s sur ce plan-là, pur ne pas se faire piéger par les leurres.

Quel était le plan de jeu et quelle fonction deviez-vous assumer ?

On devait attaquer très fort leur ligne sur les premiers impacts pour les dominer physiqueme­nt. J’ai un profil qui me permet de traverser les défenses, alors j’ai essayé de jouer mon rôle.

N’avez-vous pas été déstabilis­ées par vos deux cartons jaunes ?

Nous le regrettons bien sûr, mais nous sommes prêtes à toute éventualit­é. Nous savons quoi faire dans ce genre de circonstan­ces.

Que pensez-vous de votre prestation quand vos adversaire­s avaient le ballon ? L’équipe a été deux ou trois fois transpercé­e au coeur…

Justement, s’il reste des choses à régler, c’est dans ce secteur. Nous devons améliorer notre circulatio­n en défense, je pense que ce sera notre principal axe de travail avant de retrouver l’Australie.

Vous n’aviez pas beaucoup de références face aux Japonaises. En aurez-vous plus face à l’Australie qui joue finalement peu à XV ?

Nous n’en avons pas énormément non plus, c’est vrai. Nous ne les connaisson­s pas trop. Mais nous savons qu’elles ont fait des matchs de préparatio­n ces derniers mois notamment contre l’Angleterre, alors nous allons les visionner. Nous savons juste que leur densité physique sera au dessus de ce que nous avons vécu pour ce premier match. Avec des filles aussi costaudes, ce ne sera pas le même match. Propos recueillis par J. P.

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