Midi Olympique

« Plus forts que l’an dernier »

LE JOURNALIST­E ESPÈRE CONTINUER LE DÉVELOPPEM­ENT DU SCM. LA FÉDÉRALE 1 SERA UN OBJECTIF RÉALISABLE AVEC LE SOUTIEN D’UN GROS SPONSOR, QU’IL RECHERCHE.

- Par D. B. Propos recueillis

Quels seront vos objectifs cette saison ?

Faire mieux que l’an dernier et continuer de progresser. J’aimerais amener le club en Fédérale 1, mais cela ne pourra pas se faire sans fonds. Je suis à la recherche d’un sponsor conséquent qui pourrait nous accompagne­r dans un tel projet. Je tape à des portes, je réfléchis. Rien de concret pour le moment.

Votre équipe aura fière allure en Fédérale 2…

C’est vrai. Nous avons effectué un bon recrutemen­t. Tout le mérite en revient à Claude Pujol et Claude Aussillous qui travaillen­t dur sur l’arrivée de nouveaux joueurs. Un tiers de l’équipe a changé durant l’intersaiso­n. Notre technicien Nicolas Hallinger parti, nous lui avons aussi trouvé un successeur en la personne d’Anthony Julian. Sur le plan des hommes, je pense que nous sommes plus forts que l’an dernier. Mais nous sommes conscients qu’un agrégat de bons joueurs ne forme pas forcément une bonne équipe si la cohésion est absente. Nous mettrons toutes les chances de notre côté en partant en stage fin août, à Saint-Lary-Soulan, afin que les gars apprennent à se connaître. Être heureux ensemble, c’est la base du rugby et c’est ce que nous voulons instaurer à Mazamet.

En écoutant votre discours, on devine que vos ambitions sont freinées par vos moyens…

Le rugby coûte trop cher aujourd’hui. On aimerait être un peu plus soutenus par notre mairie. Les sponsors sont de moins en moins nombreux et de moins en moins généreux. Mazamet reste une petite ville… On pourrait essayer de créer une sorte de « congloméra­t » avec les villes et villages alentour pour être plus fort ? Il y a des choses à faire. Il faudrait une entente politique autour du rugby.

Sur quels axes travailler désormais pour essayer de rester attractifs ?

Nous voulons que le rugby soit un spectacle et nous aimerions que les gens passent du temps aux abords du stade. Nous voulons développer une formule repas-match. Le but, c’est que toute la famille vienne au stade pour toucher un nouveau public. Nous voulons sortir du modèle du sempiterne­l supporter qui boit sa bière à la mi-temps et qui rentre chez lui sitôt la rencontre terminée. Il faut que le match soit un spectacle et le dimanche après-midi une fête !

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