« Terminer très fort les trois dernières semaines »

FORT D’UNE MONTÉE OBTENUE LA SAISON DERNIÈRE AVEC OYONNAX, L’ANCIEN CENTRE INTERNATIONAL ESTIME QUE LA RÉGULARITÉ SERA ESSENTIELLE POUR ACCÉDER AU TOP 14. MAIS PAS SUFFISANTE…

Le sondage est sans appel. Pour votre équipe, plus gros budget de la division, il s’agit d’un plébiscite… Le fait d’être ainsi présenté comme favori ajoute-t-il un surcroît de pression ?

Nous ne sommes certainement pas les seuls à prétendre à la montée (sourire). Au vu de notre statut de relégué, je me doutais forcément que nous figurerions parmi les favoris, même si avec la nouvelle formule de promotion, cela ne veut pas dire grandchose… Cette saison, parmi les six qualifiés, il n’y aura peut-être qu’un seul élu, qui devra au moins passer par deux matchs éliminatoires. C’est assez aléatoire d’autant que, comme l’an passé, au moins sept ou huit équipes ont objectivement le potentiel pour se qualifier. Il y aura beaucoup de déçus à la fin… C’est pourquoi la première chose sera de se qualifier, à la meilleure place possible.

Les équipes reléguées en

Pro D2 connaissent traditionnellement des débuts de championnat difficiles, le temps de s’adapter à cette division différente. Avez-vous d’ores et déjà mobilisé les joueurs sur ce risque ?

On en a déjà parlé en début de saison, nous allons revenir là-dessus avant notre premier match à Dax. Je l’a vu avec Oyonnax l’an dernier : nous avons remporté notre premier match, mais pour en perdre trois derrière… Je sais comment cela peut se passer, c’est pourquoi nous voulons sensibiliser les joueurs à cela.

Vous avez l’expérience d’une montée avec Oyonnax, Dewald Senekal également avec Bayonne… Par quoi passe une accession en

Top 14 ?

Quel que soit le niveau, pour accéder à l’échelon supérieur, il faut une régularité dans les résultats. Répondre présent tout au long de la saison, partout, tout le temps. C’est ce à quoi nous sommes finalement parvenus l’an dernier avec Oyonnax, malgré un début de championnat difficile. Après, comme la formule sera différente, il faudra bien sûr être en mesure de terminer physiquement très fort les trois dernières semaines. C’est le fait de nous montrer réguliers qui pourra nous permettre de nous classer le plus haut possible, afin de bénéficier du meilleur tableau possible, et pourquoi pas d’une demi-finale à domicile.

Le 22 septembre, votre premier bloc de championnat se terminera à Bayonne dans un match qui s’annonce révélateur… Avez-vous déjà coché cette date ?

Non, sincèrement. Il y a trop de matchs importants à disputer lors des cinq premières journées pour se projeter sur la sixième… Nous allons débuter la saison à Dax, et c’est le seul match dont nous avons parlé aux joueurs pour l’instant. Tout juste avons-nous évoqué, au sein du staff, le match suivant contre Massy pour anticiper ce que nous allons faire à l’entraînement… Mais pour l’heure, on ne voit pas plus loin que la première journée.