Le Midol à la lettre
La finale de Super Rugby
Les quatre arbitres (au moins) de la finale de Johannesburg ont assassiné le match en sortant le rouge pour une faute parfaitement discutable. J’aurais personnellement plutôt sanctionné le Néo-Zélandais pour sa charge au genou sur le SudAfricain… Le rugby professionnel obéit à des règles de plus en plus obscures : si l’arbitre de champ n’avait pas été sud-africain, y auraitil eu carton rouge ? Il est au moins permis d’en douter…
Robert VERNET
Chaintreaux (77)
L’arbitrage…
Les Lions peuvent remercier l’arbitrage français qui est aussi mauvais que l’équipe de France en ce moment.
Réussir à faire trois tests de haut niveau, sans prendre le moindre carton (alors que l’on sait qu’Irlandais et Anglais sont souvent hors règlements), je dis respect… Des plaquages ou déblayages (comme celui de JWB), ils en font des tonnes sur tous les rucks. Je finis en vous « redisant encore » que les arbitres font ce qu’ils veulent avec les règles : en avant d’un joueur touché par un partenaire devant lui hors jeu, c’est comme un penalty, pénalité.
Alain PACAUD Rugby et cyclisme
email Quel plaisir de lire vos écrits générés lors de votre rencontre avec
Christian Prudhomme. Pour avoir été d’abord rugbyman puis ensuite cycliste, je ne peux qu’approuver le parallèle qui existe entre ces deux sports. Néanmoins, le cyclisme possède un avantage sur le rugby. En effet, si personnellement j’ai eu la chance de fouler en lever de rideau les pelouses d’Armandie, des Pont Jumeaux et d’ailleurs dans le cadre strict d’un championnat junior, rien ne m’empêche aujourd’hui de poser mes deux roues dans les traces des champions cyclistes sur les pentes du Ventoux ou sur les pavés de Paris Roubaix. À ma connaissance, rares sont les autres sports qui permettent cela. Je me crois donc davantage autoriser à m’allonger après l’effort sur les rases pelouses du Tourmalet ou de l’Aubisque qu’à envahir les tendres pelouses de la Pro D2 ou du Top 14.
Réflexions concernant l’équipe de France
Tout d’abord pourquoi l’équipe des Lions britanniques composée des meilleurs joueurs de quatre nations donc normalement meilleure qu’une équipe nationale ne fait pas de meilleurs résultats en NouvelleZélande ? Comment les piliers de l’hémisphère Sud peuvent-ils courir aussi vite que nos trois-quarts ? Pourquoi fait-on systématiquement des regroupements dans nos 22 sur les renvois adverses au risque de prendre une pénalité et ne pas varier en trouvant une bonne touche ou aller jouer chez l’adversaire ?
Ensuite : quand on fait de mauvaises passes ; quand on fait des en-avant ; quand on est en retard dans les rucks ; quand la défense ne monte pas et qu’on est emporte par un adversaire lancé ; quand les troisquarts font la passe à dix mètres des défenseurs (très facile à défendre) ; quand Dulin pète dans les deux deuxième ligne boks à plusieurs reprises ; quand les avants partent arrêtés pour créer un regroupement ; quand il n’y a pas de soutien sur le porteur de ballon ; quand pas de changement de stratégie en fonction du contexte (petit coup de pied rasant ou de déplacement) ; quand les demis de mêlée usent systématiquement du coup de pied sauf en cas de nécessité. Tout ça est-il de la faute du staff quel qu’il soit ?
Y. CAZAUX