Midi Olympique

DÉFENSE DE PASSER

AVEC UNE SÉRIEUSE ENVIE DE SE REPRENDRE PAR RAPPORT À LEUR PREMIER MATCH, ET UNE DÉFENSE DE FER, LES AUDOIS ONT RÉDUIT AU SILENCE LES VELLÉITÉS BIARROTES.

- Par Enzo DIAZ Les Carcassonn­ais n’ont jamais cédé face aux assauts biarrots.

La semaine avait été studieuse du côté de Carcassonn­e après la claque infligée par le promu massicois lors de la première journée. Elle avait même commencé dès le dimanche matin aux aurores. Pourtant l’entraîneur des avants Mathieu Cidre l’avoue, il n’y aurait pas eu de vagues cette semaine à l’entraîneme­nt : « Nous n’avons pas perdu notre rugby du jour au lendemain, nous n’avons pas changé nos systèmes par rapport à la semaine dernière. Il fallait recoller les morceaux au niveau de l’état d’esprit notamment défensivem­ent où nous avons montré cette capacité à défendre notre territoire, cette capacité à ne rien lâcher. C’était le soir pour reprendre confiance en notre système. »

Les Carcassonn­ais, attentiste­s la semaine dernière, sont donc allés chercher les offensives biarrotes, plaquant et se relevant à tour de bras à l’image des quelques cartouches distillées par ci et là par les Vavae Tuilagi et consorts. Des plaquages qui faisaient de nouveau rugir le public de Domec qui pouvait se livrer à un clapping, le premier de la saison, après la rencontre pour saluer la performanc­e de ses protégés. Demandez plutôt au centre biarrot Alex Arrate qui « a eu le courage et le mérite de venir s’encastrer » sur le mur audois comme le soulignait le demi d’ouverture du BO Pierre Bernard.

ÉTAT D’ESPRIT RETROUVÉ

Mathieu Cidre le soulignait après la rencontre : « Carcassonn­e n’a peut-être pas la meilleure ligne défensive du championna­t, mais tout ce que nous avons fait nous l’avons fait avec du coeur, du courage et des tripes. Et rien que ça, ça fait plaisir. En y mettant ces ingrédient­s, nous pouvons envisager de très bonnes soirées à Domec. » Malgré le déchet technique fort comme celui relevé en touche (plus de cinq ballons perdus), « où chacun a fait la sienne » comme le relevait Mathieu Cidre après la rencontre, pour les Jaune et Noir l’essentiel était ailleurs. C’est d’ailleurs sur une touche adverse que l’USC a planté la seule et unique banderille de la soirée. La preuve de l’envie de ne rien lâcher pour un groupe qui a véritablem­ent lancé sa saison jeudi dernier. Les sept changement­s (Tuilagi, Sheridan, Bosch, McMahon, Civil, Lainault, Gimeno) opérés pour ce match déjà couperet ont aussi visiblemen­t fait du bien et apporté une plus-value. Justement le demi d’ouverture Gilles Bosch de retour dans la Cité après son passage grenoblois saluait lui le travail accompli qui ne demande qu’à s’exporter : « Nous avons un socle sur lequel travailler et il faudra garder à Aurillac le même degré d’engagement en produisant plus offensivem­ent. » Après la défense, place à l’attaque ! Photo Stéphanie Biscaye

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