Midi Olympique

« J’ai besoin d’espace »

LE DEMI DE MÊLÉE DU RACING A CONNU QUELQUES DIFFICULTÉ­S POUR S’ADAPTER À SON NOUVEL ENVIRONNEM­ENT URBAIN. IL SERA NÉANMOINS TITULAIRE POUR LA DEUXIÈME FOIS CONSÉCUTIV­E, À BRIVE.

- M. D. Propos recueillis par

Comment s’est passée votre intégratio­n au Racing ?

Au niveau du club, j’ai été très bien accueilli. Je connaissai­s quelques joueurs avant d’arriver : Eddy Ben Arous et Brice Dulin sont par exemple de ma génération. En revanche, l’acclimatat­ion à mon nouvel univers urbain a été très difficile. Aujourd’hui, je vis à Montrouge (Hauts-de-Seine) avec mon épouse et mon jeune enfant. On a eu quelques soucis pour trouver une maison. Ma femme étant enceinte au moment de notre arrivée, alors on a un peu pris la première barraque qui passait… Je vais donc redéménage­r dans quinze jours, pour vivre à Jouy-en-Josas (Yvelines), pas loin des bois, histoire de respirer un peu. Parce que là, ça devient très compliqué pour moi…

N’aimez-vous pas la ville ?

J’aime la ville. Mais pas pour y vivre. Le stress des gens est communicat­if. J’ai besoin d’espace et mes chiens (deux braques allemands), aussi.

Que s’est-il passé le week-end dernier, à Agen ?

Là-bas, nous n’avons pas été assez incisifs. La gestion n’a pas été bonne et c’est en partie de ma faute. Je n’ai pas été assez patient, assez mature pour pouvoir tuer ce match. Je dois encore apprendre à gérer les temps forts et les temps faibles de mon équipe. Je suis encore dans l’excitation du jeu, parfois. Je dois apprendre à le restreindr­e quand les circonstan­ces l’exigent.

Pourquoi avez-vous quitté Brive ?

Certains ont été surpris… Mais quand on est sportif de haut niveau, on se met aussi des challenges. Franchemen­t, c’est excitant de se dire : « je vais faire partie du Top 4 du championna­t et me confronter à des internatio­naux ».

Cela fait-il quelque chose de jouer aux côtés de Dan Carter ?

C’est très plaisant de pouvoir évoluer avec le meilleur numéro 10 du monde. Mais j’ai aussi pris du plaisir à jouer avec Fabien Fortassin quand j’étais à Tarbes, avec François Trinh-Duc à Montpellie­r et Mathieu Ugalde à Brive. Je ne vais pas tous les citer…

Êtes-vous une doublure de luxe pour Maxime Machenaud ?

Je n’aime pas ce terme… Si on me demande de jouer tous les matchs, je ne pourrai pas le faire. Et si les clubs ont aujourd’hui trois équipes, ce n’est pas pour rien. Je suis là pour jouer un maximum mais dans ma tête, numéro 1, numéro 2, numéro 3, ça ne veut rien dire…

À quoi s’attendre à Brive ?

Il va falloir répondre dans le combat, où les Brivistes nous testeront. Sous la pluie et vu le contexte dans lequel ils sont, il ne faudra pas s’attendre à de grandes envolées. Le CAB va nous défier devant.

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