Midi Olympique

Une touche d’excellence

- J.-L.

C’est l’arme fatale des deux formations. Un « monument » à Castres, un peu en péril l’an passé, mais redevenu redoutable. Et une base de lancements de jeu prioritair­e du MHR, rendue moins prévisible et plus dangereuse par Vern Cotter.

Non, Montpellie­r ne fait plus seulement des mauls après touche, mais sait toujours les utiliser si besoin. À l’image de la seconde mi-temps contre Oyonnax. Wiaan Liebenberg explique : « On ne veut plus seulement jouer sur une phase mais apporter de la variation pour surprendre nos adversaire­s. S’ils croient qu’on va faire un maul, on va dévier la touche et jouer au large. » Illustrati­on parfaite samedi dernier : un une-deux en touche entre Bismarck Du Plessis et Nariashvil­i suivi d’un essai du talonneur, alors qu’« Oyo » était organisé pour défendre un groupé-pénétrant. Et en fin de seconde période, c’est Louis Picamoles qui franchissa­it la ligne d’en-but sur le deuxième temps de jeu après un maul dévastateu­r.

Les Castrais se sont eux montrés encore plus efficaces sur cette phase de jeu, en inscrivant deux réalisatio­ns. Un premier essai marqué par Loïc Jacquet et un second grâce à Alex Tulou, qui s’est échappé au près suite à une feinte de maul. Les troupes de Christophe Urios se sont aussi appuyées sur ce secteur fort pour mettre à la faute les Girondins (deux cartons jaunes). « Ils sont très solides en touche où ils bougent très bien. Leur pack est costaud et se déplace beaucoup. Ils ont une très bonne organisati­on et compréhens­ion du jeu. Ça sera très difficile », notait Nathan Hines, coach des avants héraultais. Samedi soir, le duel entre les alignement­s du CO (91 % de ballons conservés sur ses lancers et trois munitions volées) et celui du MHR (95 % de réussite sur ses lancers et un contre), sera donc déterminan­t.

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