À NE SURTOUT PAS MANQUER
APRÈS AVOIR SOUVENT LUTTÉ À L’ÉCHELON INFÉRIEUR AVEC LES MASSICOIS, LES NIVERNAIS LES RECEVRONT POUR LA PREMIÈRE FOIS EN PRO D2. AVEC LA FERME INTENTION DE NE PAS SE LOUPER.
Nevers ne doit pas se rater. Sous peine de se faire écraser par ce fameux premier bloc. Six matchs de rang, pour tester son aptitude à concourir en Pro D2, et seulement deux à domicile. Ce soir au Pré Fleuri, face à Massy, le XV neversois doit confirmer la victoire obtenue dans son antre, face à Vannes, puisqu’il n’a rien ramené de ses déplacements à Angoulême et à Perpignan… et qu’il voyagera à nouveau, à Biarritz et à Dax, lors des cinquième et sixième tours. Un échec face à l’autre promu réduirait considérablement la voilure des ambitions nivernaises. « Un match à la maison en Pro D2, il ne faut pas le perdre, assène Xavier Péméja. Tant que tu n’as pas perdu chez toi, tu n’as pas à être inquiet », souligne le manager qui a, comme tous, bien noté la courte défaite de Massy au stade JulesLadoumègue. « Ça s’est joué à une pénalité… »
LE RÔLE DU PACK
Dire que le clan usoniste se méfie des Massicois relève de l’euphémisme. « C’est une équipe très très dangereuse, prévient Péméja. Son début de saison tonitruant à Carcassonne n’a échappé à personne. Elle est prête et a disposé de beaucoup plus de temps que nous pour se préparer. C’est un groupe fort avec des repères bien ancrés. » Du solide et du virevoltant que les Jaunets devront donc maîtriser. De l’aptitude des avants à donner le tempo et à étouffer leurs adversaires dépendra probablement l’issue de la rencontre. Le pack, privé de Jordan Sénéca, suspendu jusqu’au 8 octobre, est un secteur en constante amélioration, épargné par les blessures au contraire des lignes arrière. Senio Toleafoa et Fred Quercy seront ménagés après l’aventure catalane alors que Bastien Chalureau, Gautier Giboin, Hugues Bastide et peut-être Jean-Baptiste Manevy renforceront un paquet d’avants au rôle déterminant.
Face aux Essonniens, avides du moindre ballon, tout relâchement risque de se payer cher. Les trois-quarts neversois, bien que décimés depuis plusieurs semaines déjà, auront aussi leur mot à dire. Tant dans le domaine offensif où ils ont parfois montré de réelles possibilités, que dans le geste défensif où les Massicois ne manqueront pas de les solliciter.