« Le passé est effacé »
POUR CE NIVERNAIS D’ORIGINE, LES CONFRONTATIONS DE FÉDÉRALE 1 ENTRE LES DEUX ÉQUIPES NE JOUERONT AUCUN RÔLE DANS LE MATCH DE CE SOIR.
Vous retrouvez l’autre promu ce week-end, Nevers, que vous connaissez bien. Que pensez-vous de ces retrouvailles ?
Les mouvements intervenus à Nevers à l’intersaison limitent un peu leur portée. Seuls quatre ou cinq joueurs de Nevers, qui ont débuté le championnat, ont connu nos confrontations en Fédérale 1. On repart donc à zéro. Le passé est effacé. Cette équipe a beaucoup évolué par rapport à ce qu’elle produisait les années précédentes. Elle est plus organisée offensivement, plus dangereuse. Elle attaque la ligne avec davantage de dangerosité. À l’Usap, elle était dans la partie jusqu’à la 70e. Elle a pris ses marques rapidement. Je vois un grand match qui se dresse devant nous.
Votre premier match à domicile contre Montauban s’est soldé par une défaite, qui a ralenti votre excellent début de parcours. Le stress l’a-t-il emporté ?
Non. Je nous ai même sentis plutôt à l’aise. Sur nos actions, on n’avait pas l’impression qu’il pleuvait et que le ballon était mouillé. On a eu des séquences de jeu de 70 mètres intéressantes. Le point noir a été notre défaillance sous les ballons hauts. On a laissé échapper une dizaine de réceptions, avec la conséquence d’un essai encaissé et d’une pénalité de la gagne concédée. Nous devons corriger dès ce week-end. Mais ces manquements n’ont pas traduit la crainte de se planter à domicile.
Montauban l’a emporté en proposant un jeu minimaliste sous la pluie. Est-ce une leçon de réalisme pour vous ?
Celle défaite est embêtante sur le plan comptable. Elle est contrariante mais sans qu’elle remette en cause nos options. Au contraire. On a envie de progresser davantage, avec la conscience d’avoir à nous montrer plus malicieux au moment des situations dangereuses. On ne va pas tout remettre en cause sur un match qui aurait très bien pu basculer en notre faveur.