Midi Olympique

« Satisfaisa­nt, mais pas fantastiqu­e »

IL REVIENT SUR LE DÉBUT DE SAISON DE SON ÉQUIPE. BIEN MIEUX EMBARQUÉE QUE LORS DE L’EXERCICE PRÉCÉDENT MALGRÉ UNE DÉFAITE AMÈRE À COLOMIERS.

- Propos recueillis par Émilien VICENS

Tom, l’Usap est troisième du championna­t après trois journées. Ce début de saison était-il celui que vous aviez espéré ?

Oui et non. Je dirais que c’est un début de championna­t qui est satisfaisa­nt, mais pas fantastiqu­e non plus. Il aurait été vraiment parfait si nous n’avions pas lâché cette victoire qui nous tendait les bras à Colomiers en fin de match. Voilà, on a fait le job à domicile, on a pris un point à l’extérieur. On est dans les clous et on fait partie des qualifiabl­es aujourd’hui. Il ne faut pas lâcher ce wagon de tête.

Vous ne vouliez pas connaître la même entame de championna­t que lors du précédent exercice. C’est chose faite ?

L’an dernier, on avait pris cinq points en cinq matchs, donc c’est difficile de faire pire. Mais c’est vrai que nous ne sommes pas en retard aujourd’hui. C’est plus facile de construire et d’aborder les matchs avec de la confiance et des points plutôt qu’avec le couteau sous la gorge. C’est déjà une bonne chose, mais il faut se dire que nous ne sommes pas en avance non plus. Colomiers, Grenoble et Montauban se sont déjà imposés à l’extérieur. Il faut suivre leur rythme et pour cela, on doit donner le meilleur de nous à chaque match.

Vous avez évoqué la défaite à Colomiers lors de la deuxième journée. S’agit-il du seul point noir dans ce début de saison ?

Oui bien évidemment. Ce match-là aurait pu tourner en notre faveur mais ça n’a pas été le cas. Mais il ne faut pas en faire une fixette pour autant, ce n’était que la deuxième journée du championna­t justement. Depuis, on est passé à autre chose. Malgré une première période compliquée et une belle opposition en face, on a pris les cinq points face à Nevers.

Ce qui ressort de ces premières prestation­s, c’est le visage d’une équipe soudée, sereine, et qui surfe sur une dynamique très forte…

C’est ça. Ça se voit dans l’état d’esprit. Sur le terrain, que ce soit en défense ou ailleurs, on ne lâche rien. On voit un groupe plus soudé, qui a envie de jouer ensemble et qui prend du plaisir. C’est important pour avoir des résultats. Après, c’est difficile d’analyser déjà la performanc­e d’une équipe alors qu’il n’y a eu que trois matchs. Il faut tout donner, ne rien regretter. Et prendre ces victoires quand elles nous tendent les bras.

Après avoir été flamboyant contre Bayonne, Perpignan a longtemps buté face à Nevers. Avant de revoir son jeu et d’adopter une physionomi­e plus minimalist­e. C’est rassurant de savoir que l’équipe a plusieurs cordes à son arc ?

Bien sûr. Après Patrick (Arlettaz), c’est un entraîneur intelligen­t. Il ne prône pas seulement le jeu au large mais celui qui va avant tout nous faire gagner. C’est vrai que l’on aime faire vibrer le ballon, faire cette passe de plus qui nous permet d’être dans l’avancée et de déborder les adversaire­s. Face à Nevers, on est arrivé à réorganise­r l’équipe en jouant plus simplement et on est content que cela ait fonctionné autrement.

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