LES INSÉPARABLES
Quand c’est fini, ça recommence. Auteur d’un départ laborieux la saison passée, après avoir connu de multiples changements, pointé en bas de tableau à mi-parcours, le club varois avait totalement inversé la tendance dans la deuxième moitié de la saison pour arracher sa qualification et pour bousculer tous les pronostics lors de la phase finale. Après avoir successivement éliminé Strasbourg et Tyrosse, La Seyne-sur-Mer n’avait cédé qu’en demi-finale… face à Mâcon.
Les hasards du calendrier font que les Varois vont reprendre leur ouvrage là où ils l’avaient laissé, en se mesurant aux Bourguignons. Ce sera le troisième match officiel consécutif entre les deux équipes. En mai, La Seyne avait remporté la demi-finale jouée dans le Var (3428) avant de s’incliner sur les bords de Saône lors du match retour (30-16). « Nos deux équipes se connaissent bien et elles se respectent », retient Stéphane Aureille, l’un des entraîneurs seynois en dressant un autre constat : « Des deux côtés il n’y a pas eu beaucoup de changements. »
BEAUCOUP DE PRESSION
Dans un championnat qu’il prévoit « compliqué », l’entraîneur varois désigne Mâcon comme « une valeur sûre. De fait nous aurons déjà beaucoup de pression pour l’ouverture à domicile. Notre belle fin de saison passée a fait naître des attentes auxquelles nous allons nous efforcer de répondre en ayant comme premier objectif la qualification. »
Dans le camp seynois, l‘euphorie générée par l’aventure des dernières phases finales est retombée. « Les compteurs sont remis à zéro. Il y a maintenant une autre histoire à écrire. À domicile, nous restons sur une victoire face à Mâcon, mais il ne faut pas oublier que, la saison passée, La Seyne et Mâcon se sont affrontés à quatre reprises et que Mâcon a décroché trois victoires. » Rien n’est écrit, tout reste à faire mais les retrouvailles promettent entre deux équipes qui ont déjà démontré leur potentiel lors de la phase préparatoire avec en particulier un succès de La Seyne face à Bourgoin et une victoire de Mâcon contre Romans.