Midi Olympique

« Notre équipe est plus homogène »

JEAN-FRANÇOIS REYGASSE - Président du directoire de l’USM LE DIRIGEANT MONTALBANA­IS SAVOURE LE DÉBUT DE SAISON DE SES JOUEURS ET NE CACHE PAS SES AMBITIONS, À COURT ET À LONG TERME !

- Par David BOURNIQUEL

Votre équipe a réussi son début de saison. Quel est votre bilan de dirigeant sur ce départ canon, le meilleur de l’histoire du club depuis qu’il est remonté chez les profession­nels ?

Si au matin du coup d’envoi du championna­t on m’avait dit que nous serions en haut de tableau avec quatorze points après quatre journées, j’aurais signé des deux mains ! Les joueurs réalisent un départ magnifique, ils sont dans la continuité de ce qu’ils ont produit la saison passée. Cela valide les choix qui sont les nôtres et la philosophi­e avec laquelle nous travaillon­s. Ces résultats sont le fruit de nos réflexions, de notre stratégie de renforceme­nt de l’équipe par touches très ciblées, du travail précis de PierrePhil­ippe Lafond et Chris Whitaker, nos entraîneur­s. Pour le moment tous les voyants sont au vert mais nous savons que l’équilibre est fragile. Nous aurons un énorme match à livrer dimanche face à Perpignan. Aller jouer chez cette équipe mythique qui marche sur l’eau en ce début de saison est un challenge excitant.

Le calendrier n’épargne pas votre club en ce début de saison puisqu’il faudra ensuite recevoir Mont-de-Marsan. Conseiller­iezvous à vos entraîneur­s de faire tourner l’effectif ?

Je fais pleinement confiance à « PP » et à Chris pour bâtir l’équipe. Néanmoins et c’est une de nos fiertés - j’ai le sentiment que cette saison, notre équipe est encore plus homogène que l’an passé. Alors, même si l’équipe tourne contre Perpignan, je suis persuadé que les garçons qui seront alignés seront performant­s. On sait que ce championna­t est un marathon. Comme dit Pierre-Philippe Lafond, prenons les matchs les uns après les autres. Soyons humbles et continuons de travailler. Le match face à Massy il y a quinze jours est pour moi un bon exemple. Joué dans des conditions difficiles, à l’extérieur, face à une équipe accrocheus­e... Il y a un ou deux ans, nous ne l’aurions peut-être pas gagné. Là, nous avions la maturité nécessaire pour le gérer et affronter tous les vents contraires.

Au vu de vos résultats récents, difficile de vous cacher : Montauban est une équipe de haut de tableau…

Je ne dis pas le contraire. Être humble ne veut pas dire ne pas être ambitieux.

Justement, quels sont les objectifs sportifs que le club s’est fixés maintenant que la saison est (bien) lancée ?

Retourner en demi-finale serait majestueux, un véritable exploit. Nous essayons de tendre vers ça même si nous sommes conscients que cela sera très difficile au vu du plateau, toujours plus relevé. Nous aimerions pérenniser le club dans le top 20 des clubs français. Et à long terme, pourquoi ne pas viser le Top 14 ? Ce n’est pas une priorité immédiate, bien sûr, mais ce serait mentir que de dire que nous n’y pensons pas dans un coin de nos têtes pour un futur plus ou moins proche. Nous travaillon­s pour répondre aux exigences de l’élite en tout cas.

À ce sujet, vous venez d’obtenir le « label Stade ». Qu’est-ce que cela va donc apporter à l’USM ?

C’est un combat que nous avons entamé il y a longtemps, aidés en cela par la mairie de Montauban que je remercie de son soutien. Le « label Stade » nous a été accordé jeudi dernier. Nous voulons rendre Sapiac attractif, en faire un lieu de vie nous offrant de meilleures conditions de travail. Nous l’avons quelque peu restructur­é, on le développe. On rentre dans une autre phase. Comme notre équipe, notre cher stade monte en puissance.

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