Midi Olympique

« Ça ne sert à rien de gamberger »

TTULAIRE À L’OUVERTURE POUR LA PREMIÈRE FOIS DE LA SAISON CE VENDREDI À AURILLAC, IL SE LIVRE SUR LE DÉBUT DE SAISON DIFFICILE DES AUDOIS.

- Propos recueillis par Enzo DIAZ

Comment qualifiere­z-vous le début de saison du Racing ?

Le début de saison est décevant. Ce n’est pas du tout ce que l’on espérait. Nous espérions être en place beaucoup plus vite et ce n’est pas le cas. Même s’il y a eu du mieux sur le match contre Colomiers.

Il semblait y avoir de la frustratio­n pourtant après la rencontre. Le positif c’est ce sur quoi vous vous êtes appuyés cette semaine ?

Il y a des motifs de satisfacti­on à retenir de ce match. En toute honnêteté, c’est le jour et la nuit en termes d’organisati­on défensive et offensive. Nous avons senti qu’il y avait beaucoup plus de liant. Les joueurs commencent à se trouver et les repères communs que nous mettons en place depuis un petit moment sont en train d’être digérés et assimilés par tous. Ce match, nous aurions pu le perdre mais aussi le gagner. De l’extérieur (il n’était pas dans les 23 face à Colomiers, N.D.L.R.), je retiens le positif parce que mine de rien, ça commence à se mettre en place. Nous aurions aimé avoir beaucoup plus de points et ne pas être dans cette situation au classement mais ça ne sert à rien de gamberger, il faut continuer de travailler.

Christian Labit disait qu’il devait composer avec de nombreux nouveaux joueurs arrivés à l’intersaiso­n, comment faire pour construire un état d’esprit rapidement ?

Je le répète mais le groupe est en train de se construire. Autant sur les trois premiers matchs nous n’avons aucune excuse, autant face à Colomiers, nous avons montré autre chose notamment sur l’état d’esprit. C’était beaucoup plus conquérant. Nous pouvons rivaliser avec les grosses équipes de ce championna­t, j’en suis certain. Face à Montauban, nous n’avions pas su mettre l’adversaire autant en danger. Ce groupe est jeune, avec de nombreuses recrues (quatorze). Il faut qu’elles assimilent les systèmes de jeu, que nous réussissio­ns à les intégrer. Ce n’est pas si simple pour que la mayonnaise prenne. Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Je pense que nous ne sommes pas encore sûrs de nos forces. Il ne faut se chercher aucune excuse, nous devons avancer. Si nous sommes abattus dès la fin de la quatrième journée, c’est parti pour une saison calvaire. Et nous n’avons aucune envie d’en revivre une comme la saison dernière. C’est à nous de confirmer ce qui a été entrevu face à Colomiers.

Confirmer, notamment à l’extérieur où Narbonne sort de deux grosses défaites caractéris­ées par une forte indiscipli­ne… Estce plus dur du coup à gommer ?

Nous sommes complèteme­nt passés à côté sur nos deux derniers déplacemen­ts. C’est bien beau d’avoir un bel état d’esprit à la maison mais il faut aussi l’avoir à l’extérieur. La discipline nous a coûté cher, clairement. C’est un énorme axe d’améliorati­on pour nous. C’est déjà difficile pour nous de basculer les défenses à quinze contre quinze donc lorsque nous jouons à quatorze voire treize contre quinze, c’est quasiment mission impossible.

Le jeu au pied n’a pas été non plus un motif de satisfacti­on face à Colomiers, comment l’améliorer lui aussi ?

C’est un peu une question piège (sourires). C’est un tout je pense. Au-delà de la qualité du jeu au pied, c’est surtout une question d’organisati­on. Il faut que nous préparions mieux nos rideaux défensifs. C’est une chose de rendre les ballons, c’en est une autre d’être organisé pour pouvoir défendre dessus. Il y a la qualité du jeu au pied mais aussi la manière de le préparer. Nous devons mettre les buteurs dans de meilleures dispositio­ns. Il faut essayer de sortir le plus proprement de notre camp. En Pro D2, beaucoup d’importance est accordée aux ouvreurs dans le domaine de la gestion et là aussi c’est un travail collectif.

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