Midi Olympique

Périgueux : la saison d’après

- D. B.

Il y a trois mois, le Cercle athlétique périgourdi­n devenait champion de France de Fédérale 3 après avoir dominé la saison de la tête et des épaules, battant des records à tour de bras. Invaincu, alignant les points de bonus offensifs, Périgueux n’a pas eu de rival. Leur montée en Fédérale 2 ne faisait aucun doute et elle fut acquise sur le terrain lorsque Périgueux a battu Belvès (29-12) en quarts de finale du championna­t.

Quelques semaines après avoir rempli ce premier objectif, le CAPD devenait champion de France en triomphant de Tour en finale. Bref, tout allait pour le mieux sauf… que la montée au deuxième échelon fédéral a été retoquée par la DNACG, la faute à un fond propre toujours négatif. Un rêve est passé. Le CAP jouera pour la troisième année consécutiv­e en Fédérale 3.

Francis Roux, élu nouveau président au coeur de l’été après que Claudette Moreau - qui a fait de son mieux pour que le navire périgourdi­n ne sombre pas au plus fort de la tempête - a dû prendre du recul. Francis Roux l’a annoncé dans ces colonnes dans le courant de l’été : il entend bien rendre à son club de coeur son lustre d’antan. Mais sans faire de folie et en bâtissant pierre après pierre. La première des priorités sera d’épurer la dette, héritée d’un passé pas si lointain.

« La première fois que nous avons pris connaissan­ce du dossier, il y avait 1,5 million d’euros de trou. Nous avons réduit le déficit à moins de 500 000 euros avec un concordat », précisait ainsi, au mois de juillet, le nouvel homme fort du club pétrocorie­n.

Du travail a été fait, mais le chemin est encore long. Le CAP, s’il continue sur cette voie, pourrait être enfin autorisé à monter en Fédérale 2 à l’issue de la saison. À condition, bien sûr, de gagner cette montée sur le terrain. Pour y parvenir, les rênes sportives du club seront confiées à un manager fin connaisseu­r du club : Youssef Hanou.

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