Midi Olympique

PROGRESSIO­N OFFENSIVE

VAINQUEUR DE NEVERS 32-20, LE BO A MONTRÉ DES SIGNES DE PROGRESSIO­N ENCOURAGEA­NTS SUR L’ASPECT OFFENSIF. LE TRAVAIL COMMENCE À PAYER.

- Dans le sillage de leur demi de mêlée Maxime Lucu, auteur d’une prestation trois étoiles, les Biarrots ont disposé d’une équipe de Nevers très accrocheus­e. Par Pablo ORDAS

LPhoto PhotoBerna­rd a pluie est tombée une grande partie de la journée, vendredi sur la Côte basque. Pas de quoi enlever les intentions de jeu des Biarrots qui montent en puissance, offensivem­ent, depuis la reprise du championna­t. Après deux premières journées sans essai et pauvres en attaque, les prémices d’une améliorati­on du système offensif avaient fait leur apparition avec la réception de Béziers. Cette fois, la venue de Nevers a confirmé les progrès entrevus. Pendant trente minutes, le BO a imposé son rythme, et son jeu au promu Nivernais. À l’image de cette longue séquence, à la dixième minute, où les Biarrots ont tenu le ballon pendant trois minutes. Au total, dix-neuf temps de jeu, et un malheureux en avant à 5 mètres de la ligne alors que les Basques étaient partis de leur propre camp. « Les séquences durent 3-4 minutes, c’est hyperlong pour le Pro D2. On arrive à marquer des points, mais ce ne sont que trois points et après autant de temps de jeu, on devrait inscrire des essais. Il y a des situations où on aurait dû scorer, et je pense que c’est la bonne décision que de continuer à travailler sur cet aspect et ça va finir par payer » expliquait Bertrand Guiry après la rencontre. Alors que manque-t-il aux Biarrots pour venir conclure ses actions ? « Ce petit geste dans les zones de marque. Il faut être moins fébrile et plus pragmatiqu­e analysait Maxime Lucu. Il y a deux-trois actions, si on les tue, on met Nevers au fond du seau et le match est réglé. » Justement, c’est cet « instinct de tueur » qu’évoquait Bertrand Guiry, qu’il manque encore au BO, et que l’équipe va être amenée à travailler dans les prochaines semaines.

PATIENCE ET MAÎTRISE

Sûrement la clé pour vivre les rencontres plus sereinemen­t. « À chaque match, sur les vingt premières minutes, l’équipe se crée des occasions d’essai claires et nettes. Sur la première demi-heure, on a compté quatre en-avant dans leurs 22 mètres après des actions positives. Le système de jeu de notre attaque nous procure de vraies occasions, notre jeu en attaque commence vraiment à nous ouvrir des portes. Malheureus­ement, on ne score pas encore, mais je ne suis pas inquiet, c’est un déclic. On passe d’un match que, je pense, on aurait pu gérer différemme­nt, à un match où on doit cravacher 80 minutes », détaillait Gonzalo Quesada. Être plus tueurs dans les zones de marque, voilà un nouvel axe de progressio­n pour les Rouge et Blanc.

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