Midi Olympique

MÊME COMBAT

SOYAUX-ANGOULÊME NOUVEAU REVERS POUR LES CHARENTAIS À COLOMIERS. ET POURTANT ILS AURAIENT PU RAMENER LE POINT DU BONUS DÉFENSIF.

- Par Jean-François CHRETIEN

Julien Laïrle est rentré frustré de Colomiers. Certes ses hommes ont livré une meilleure prestation qu’à Vannes mais à l’arrivée, ils ne prennent pas de points. Rageant d’autant plus que les Angoumoisi­ns ont rivalisé pendant une heure. Julien Laïrle faisait un constat amer. « On a breaké Colomiers trois fois de plus qu’eux ne l’ont fait mais derrière on n’arrive pas à conserver le ballon. Notre taux de perte de balle est trop important. En quelque sorte, on donne des bâtons pour se faire battre ». Et des équipes comme Colomiers, Vannes ou encore Aurillac qui vient ce vendredi n’ont pas besoin de ça. « Ce n’est pas possible de rentrer autant dans la défense, continue-t-il, la faire reculer sans réussir à maintenir du jeu et de la vitesse. Il y a trop de précipitat­ion. On veut marquer trop vite et finir trop rapidement. Ce manque de continuité dans le jeu fait que l’on finit par manquer d’efficacité ». Un mal récurrent déjà connu la saison dernière. Les Charentais développen­t du jeu, mais il y a toujours un grain de sable qui enraie les rouages. C’est probableme­nt un problème de patience qui ne permet pas d’enchaîner les temps de jeu. Alors que les Charentais ont rivalisé en conquête, ils rentrent bredouille­s alors que le point du bonus défensif était envisageab­le. Et ces points perdus, il ne faudrait pas les regretter en fin de saison.

FAUX PAS INTERDIT

Il faut se rappeler que l’an passé les partenaire­s d’Ayestaran se sont imposés à Chanzy 35-6, bonus offensif à la clé, et ne se sont inclinés que de quatre points 30-26 à Jean Alric ramenant le point du bonus défensif. Un match qu’ils auraient pu emporter dans les dernières minutes après une première période où ils étaient aux abonnés absents. Une équipe donc qui a bien réussi l’année dernière. Mais les données ne sont forcément plus les mêmes. Sauf qu’une victoire des Charentais leur permettrai­t de passer devant leurs hôtes au classement. Ce qui serait une bonne affaire à l’issue de ces six matches initiaux. Mais Aurillac va venir sans pression. « C’est une équipe qui aime jouer libérée, constate Julien Laïrle, qui s’exporte très bien et est portée sur l’offensive. C’est encore un gros morceau qui s’offre à nous. Un club comme le nôtre joue toujours sous pression à domicile même si c’est une pression positive. À nous de s’imposer et surtout de ne pas leur donner de munitions. Et puis on a toujours fonctionné avec un esprit revanchard, ce sera encore le cas ».

« La question qui se pose, poursuit-il, c’est pourquoi on n’est pas capable de jouer à l’extérieur comme à domicile ? » Le staff s’attelle bien évidemment à trouver des réponses. Mais en attendant c’est à Chanzy que se déroulera cette nouvelle passe d’arme. Aurillac tout comme Biarritz, c’est le même combat. Un combat qu’il faudra remporter pour terminer sereinemen­t cette série de six matches. D’autant plus que les Charentais ont reçu quatre fois pour deux déplacemen­ts. Autant dire que la victoire à domicile est impérative.

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