Midi Olympique

« Ne rien lâcher est l’ADN de l’équipe »

- GONZALO QUESADA - Directeur sportif de Biarritz Propos recueillis par Pablo ORDAS

Comment abordez-vous le déplacemen­t à Vannes ?

C’est le huitième match d’une longue série, qui avait commencé par deux rencontres amicales. La trêve qui arrive va être la bienvenue. On s’appuie sur l’évolution qu’il y a eue entre les déplacemen­ts à Carcassonn­e, puis à Angoulême. On veut continuer dans la progressio­n de ce qu’on a vu à Soyaux-Angoulême. Si l’équipe est dans ces bases-là, et qu’elle fait un petit pas de plus dans tous les niveaux de notre jeu, elle peut vraiment espérer quelque chose là-bas.

Avez-vous été impression­né par la performanc­e de Vannes face à Bayonne ?

Oui, sincèremen­t. Ce n’était pas pareil, mais dans l’enthousias­me, dans la capacité à avancer, ils m’ont fait penser un peu à La Rochelle contre Clermont. Il y avait cette sensation que rien ne pouvait les arrêter, ça jouait de partout. Il y avait des actions depuis leur propre enbut, Vannes gagnait toujours ses duels, le ballon était vivant. On sent qu’il y a une énergie très spéciale. Le rugby est un peu un sport de confiance, et si notre équipe était un peu plus en confiance, je sens qu’on aurait pu se rendre la tâche bien plus simple face à Nevers vendredi dernier. Vannes est dans cette spirale positive, donc c’est à nous d’être très solides dans les bases de ce jeu, de venir avec une belle conquête, une défense en place comme on a su le faire avant Nevers. J’espère que, si on met cette agressivit­é qui nous a caractéris­és jusque-là et qu’en attaque, on continue sur la progressio­n qu’on a vue dernièreme­nt, on va vraiment rivaliser là-bas.

Il vous faudra également un peu plus de rigueur défensive que la semaine dernière…

Oui certaineme­nt. Ce qui me plaît beaucoup dans notre équipe, c’est cet état d’esprit, que ce soit devant ou derrière, à ne jamais lâcher le score. Je pense que ce sera ça, la clé. Si, par moments, Vannes arrive à marquer, il faudra rester dans le match comme on l’a fait à Carcassonn­e. Ne rien lâcher pendant 80 minutes est l’ADN de l’équipe. Et si on a cette agressivit­é et capacité à être toujours en train de se donner, même si par moments, on est dans des temps faibles, on pourra rêver de quelque chose. Si on n’a pas la capacité à tenir les assauts qu’ils vont nous proposer, ça va être très compliqué.

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