NICOLAS GOMART - Directeur Général de la Matmut « Le rugby correspond aux valeurs du groupe Matmut »
Le Directeur Général du groupe Matmut s’exprime à l’occasion de la Fête des Tribus qui célébrera le nouveau Matmut Stadium de Gerland ce week-end avec en point d’orgue la rencontre de Top 14 entre Lyon et Castres dimanche.
Pourquoi avoir décidé d’organiser la Fête des Tribus ce week-end précisément ?
L’inauguration officielle du Matmut Stadium de Gerland est plus récente dans sa version officielle même si le LOU y est depuis janvier. D’importants travaux ont été menés par l’actionnaire du LOU, Olivier Ginon pendant l’été. Cette rentrée marque le vrai début dans sa forme actuelle et définitive du Matmut Stadium. Cela explique le timing de cet événement. Il est vrai que nous avons dans le groupe Matmut l’habitude d’organiser ce genre de fête populaire à ce moment de l’année. L’an dernier, cela s’était déroulé à Rouen, ville qui abrite notre siège social. Cette année nous la faisons à Lyon car nous y avons une implantation assez significative et des liens forts avec notamment le Matmut Stadium de Gerland. Le choix de Lyon s’est fait naturellement car nous sommes partenaires des deux équipes qui vont s’affronter sur le terrain.
Depuis de nombreuses années, le groupe Matmut est un partenaire actif fort du milieu sportif notamment à travers le sponsoring. Pourquoi avoir une telle implication dans le rugby ?
Tout d’abord, il est vrai que le rugby est le sport dans lequel nous avons la marque, l’implication la plus forte à travers nos liens avec les clubs de Lyon, Bordeaux et Castres. Les raisons sont assez simples, le rugby correspond assez bien aux valeurs du groupe et inversement les valeurs du rugby se retrouvent dans celles du groupe Matmut. Ces valeurs s’articulent autour des idées de solidarité, de générosité, mais aussi d’esprit d’équipe. À la Matmut, depuis un an nous avons choisi un nouveau mode de communication qui met en avant les valeurs auxquelles nous sommes attachées. Le rugby lui-même déploie ses valeurs et cela correspond assez bien à celles que nous voulons prôner. Il ne faut pas oublier que la Matmut est une mutuelle. De ce fait, elle est très attachée à un certain nombre de valeurs propres au Mouvement Mutualiste. Le rugby est en phase avec cela. Le côté solidarité, générosité, esprit d’équipe va de pair avec notre façon de voir les choses et la conduite de l’entreprise.
L’implication se concrétise aussi dans le naming avec le Matmut Stadium de Gerland à Lyon, le Matmut Atlantique à Bordeaux. Là-aussi, pourquoi avoir procédé à un tel investissement dans le naming ?
Nous avons été plutôt innovants puisque avec le Matmut Stadium nous avons été les premiers en France à nous lancer dans le naming d’un stade de rugby en mai 2011 à Vénissieux. Nous estimons que cela est un bon moyen de communication et de notoriété. Nous pouvons le constater à Lyon et à Bordeaux. Au LOU, cela s’inscrit dans une logique globale, c’est un accompagnement sur le long terme. Pour le groupe, le vecteur du naming est efficace, il nous permet d’accroître notre notoriété. Certes c’est un investissement important mais il s’inscrit dans la durée comme au Matmut Stadium de Gerland où il s’agit d’un naming sur une durée de 10 ans minimum. De ce fait, vu l’importance que représentent pour nos concitoyens les matchs de rugby, cela a un impact important sur la reconnaissance de la marque Matmut dans les esprits. Ces investissements servent le développement de l’entreprise, au bénéfice de nos sociétaires.
Qu’en est-il du « Matmut #DéfiRugby » que vous mettez en place avec le Midi Olympique ? Pouvez-vous nous en dire plus sur son fonctionnement ?
Le « Matmut #DéfiRugby » repose sur un principe simple. Il s’agit tout d’abord de valoriser chaque semaine des « actions » remarquables de la part de joueurs ou de clubs. De plus, tous les mois, un coup de chapeau particulier sera donné dans le cadre de ce dispositif. Il s’agira de mettre en avant un geste citoyen d’un club, à travers notamment des actions caritatives et de solidarité comme par exemple la rencontre entre des joueurs et des enfants hospitalisés. Cela va donc se faire à un double niveau, avec ce qui se passe sur le terrain et ce qui se passe en dehors des stades.