Les entames clermontoises

C’est un mal qui ronge les esprits clermontois depuis le début de a saison. On ne parle pas ici de la conquête ou même de la défense, mais bien des entames de mi-temps où les Auvergnats laissent énormément de plumes. Un tir que ces derniers ont cherché à corriger la semaine dernière à Toulouse, bien conscients d’avoir encaissé 48 % de leurs essais dans les vingt premières minutes de la partie. Le hic ? C’est que si l’ASMCA est parvenue à Ernest-Wallon à bien tenir le choc en première période, ses fantômes ont ressurgie à la sortie des vestiaires en deuxième période, par le biais d’un essai de Zack Holmes qui leur a tout bonnement coupé les pattes. Une donnée que les Clermontois en devront pas occulter ce dimanche à Swansea… « D’autant plus que les entames étaient ce qui faisait notre force la saison dernière, confirme Rémi Lamerat. Que ce soit en début de match ou à la reprise, nous étions capables d’imposer un gros rythme susceptible d’envoyer notre adversaire dans les cordes, quitte à parfois le payer sur des fins de match où on piquait un peu du nez… Cette année, on a l’impression d’être pris à notre propre jeu, où ce sont nos adversaires qui parviennent à nous mettre la tête sous l’eau. Cela nous conduit à courir après le score, à produire beaucoup d’efforts, parfois à douter… » Et à commettre en conséquence trop de fautes, matérialisées par des cartons jaunes. Un autre écueil que des bonnes entames pourront peut-être permettre d’éviter…