L’AUTOMNE SERA CHAUD
En examinant le calendrier proposé à Grasse, on comprend que l’automne s’annonce chaud avec les réceptions de Mâcon et La Seyne-sur-Mer, « les deux équipes les plus fortes de la poule » selon Alain Pastor, le manager grassois. Entrecoupés d’un déplacement à Dijon qui n’aura rien d’évident, ces deux rendez-vous au stade Perdigon promettent un bloc déterminant au regard des objectifs fixés. « Jamais notre club n’est parvenu à rester trois saisons consécutives en Fédérale 1, et nous voulons marquer son histoire », assure Alain Pastor en ciblant clairement le maintien mais en posant aussi certaines limites : « Avec un budget de 800 000 euros, nous ne partons pas à armes égales. Idéalement, nous aurions aimé avoir trois ou quatre joueurs supplémentaires dans notre effectif, nous ne les avons pas et quand il y a des blessés la tâche devient vite compliquée. Mais nous n‘allons pas miauler là-dessus, ce serait petit bras. » Alain Pastor positive car, malgré tout, Grasse, avec deux victoires sur sa pelouse, un bonus rapporté de Villeurbanne, se retrouve en milieu de tableau, à trois points de son prochain adversaire et avec certaines convictions énoncées par son manager : « Sur nos derniers matchs, nous sommes dans la progression. Nous restons sur un match plein à Villeurbanne, malgré le bonus défensif décroché le résultat nous laisse une déception mais le contenu constitue une vraie satisfaction. »
PAS DE CRAINTE
Sévèrement battus lors de leur dernier déplacement à Nîmes, passés de justesse à domicile face à Hyères-Carqueiranne, les Mâconnais se présenteront à Grasse avec de l’appétit. « Nous savons à quoi nous attendre, poursuit Alain Pastor. La saison passée, nous avions livré un match correct chez nous et, au final, nous avions perdu. À Mâcon nous avions explosé. Mâcon est le finaliste du dernier Jean-Prat, l’un des favoris de la poule, mais si nous avons beaucoup de respect pour cette équipe, nous ne devons pas la craindre. C’est justement parce que Mâcon est un très gros morceau que nous n’avons rien à perdre dans ce match. » Mais le manager grassois ne se contente pas de relativiser la pression, il veut aussi se projeter plus avant dans la compétition : « Si nous passons bien ce mois d’octobre, nous pouvons basculer du bon côté. »