Avec de très nombreuses absences
Quart de finalistes la saison dernière, les Brivistes parviendront-ils à se hisser de nouveau en phase finale de la Challenge Cup ? Si la poule paraît très ouverte avec une équipe de Worcester qui n’a pas encore gagné un seul match de championnat après six journées, Oyonnax, actuellement douzième du Top 14, et la province irlandaise du Connacht, avant dernière de sa conférence en Ligue Celte, le CAB n’est lui aussi pas au mieux au moment d’entamer cette compétition. Même si les Corréziens viennent de goûter à la victoire en battant Castres, ils sont toujours confrontés à de sérieux problèmes d’effectif en raison d’une infirmerie toujours aussi bien remplie. « Nous entamons cette compétition comme une équipe qui vient de perdre six matchs, reconnaît le manager Nicolas Godignon qui vivra à Worcester son dernier match avant son opération du dos programmée lundi prochain, Nous avons aussi beaucoup de blessés donc on va voir ce qui se passe lors des premières journées pour savoir comment nous positionner dans cette Challenge Cup. Le plus important sera de rester dans une continuité de travail. Nous connaissons une pénurie à certains postes et il est fort probable que James Johnston soit contraint d’évoluer en seconde ligne. Au poste d’arrière, ni Lapyere ni Germain ne peuvent jouer donc ça pose aussi un problème. Ne pas faire jouer les joueurs à leur poste n’est pas un plaisir et je ne le fais que lorsque je n’ai pas d’autre choix. Mais ça peut aussi renforcer l’esprit d’équipe, le sens du collectif avec le sentiment de faire cet effort pour le bien du groupe. » Dans ces conditions, il est difficile d’imposer un objectif de résultat. Cette fenêtre européenne devrait donc être mise à profit pour faire reposer les joueurs les plus utilisés depuis le début de saison, préparer au mieux ceux qui pourraient retrouver la compétition dans les prochaines semaines, mais aussi permettre au staff technique, dont l’organisation vient d’être chamboulée avec l’arrivée de Jean-Baptiste Péjoine et l’arrêt de travail d’un mois de Nicolas Godignon, de prendre ses marques et de travailler en vue de la reprise du Top 14.