Midi Olympique

Chambéry Valence, le choc

SURPRIS SUR LEUR PELOUSE PAR BÉZIERS, LES NEVERSOIS DOIVENT ABSOLUMENT RÉAGIR. UN SUCCÈS À DOMICILE FACE AU LEADER GRENOBLOIS REVIGORERA­IT LE PROMU. UNE DÉFAITE, AU CONTRAIRE…

- Par Antoine DESCHAMPS

Nevers - Grenoble. L’opposition entre le promu et le leader sera l’une des affiches de la huitième journée. Parce que les Neversois viennent d’encaisser un gros coup au moral alors que dans le même temps, les Grenoblois signaient une sixième victoire. Le passage de Béziers, vendredi dernier, a assommé tout le stade du Pré-Fleuri. « Le nul semblait logique et puis, en dix secondes, on est passé à zéro point, constate, amer, Xavier Péméja. Même si mes joueurs n’ont pas fait ce que l’on attendait d’eux, ils n’ont pas mérité une telle issue. »

Le manager ligérien et son groupe ont revu le match. « On sait ce que l’on a fait de mal. On doit gommer les fautes faciles, ne pas s’éloigner des repères collectifs. Et tout faire à fond. » Le sprint permanent qu’invoque l’ex-Montalbana­is ne doit plus échapper à ses troupes. « Nous devrons faire beaucoup mieux que contre Béziers sinon on ne battra pas Grenoble », prévient-il, en guise d’avertissem­ent.

GADIN ET GRATIN

Les Dauphinois côtoient le gratin. Ils en sont mêmes les meilleurs représenta­nts avec leur unique défaite (25-23 à Montauban) et leurs six succès dont deux loin de leurs bases (28-13 à Dax, 2621 à Bayonne). Face à ce colosse, Nevers devra retrouver une hargne de chaque instant, une omniprésen­ce au combat et, si possible, de la dextérité dans le mouvement. Une copie un peu plus pâle signifiera­it obligatoir­ement un échec, une espèce de gadin dauphinois. « Aujourd’hui, nous sommes cinq ou six équipes à se dire la même chose. Nous avons disputé sept matchs et même si nous pourrons dresser un bilan au bout des douze premiers, puisque nous aurons reçu autant que nous nous serons déplacés, la comptabili­té nous impose de lutter pour le maintien », insiste Péméja.

À Nevers, on est bien conscient que les Isérois constituer­ont une terrible opposition et que les ex-pensionnai­res du Top 14 ont ciblé leur voyage en Nivernais. Raison de plus pour se resserrer, pour s’investir totalement, comme le requiert ce championna­t dur, compliqué. « Je le répète, le Pro D2 est un marathon à faire au sprint. Nous avons oublié de sprinter contre Béziers, conclut le technicien neversois, appelant ses élèves à ne plus se rater chez eux. Ce sera à nos joueurs de faire vibrer le public, de le faire se lever. Ce que tu transmets dans le combat, dans l’investisse­ment rejaillit sur lui. Les spectateur­s deviennent supporters grâce à cela. » L’USON Nevers aura bien besoin du soutien du Pré-Fleuri pour empêcher Grenoble d’en repartir avec la confiance qui l’habite actuelleme­nt.

 ?? Photo A. D. ?? Après leur faux pas à domicile devant Béziers, Gautier Giboin (balle en main) et les Neversois doivent redresser la tête sur leur pelouse. Face à Grenoble cette fois.
Photo A. D. Après leur faux pas à domicile devant Béziers, Gautier Giboin (balle en main) et les Neversois doivent redresser la tête sur leur pelouse. Face à Grenoble cette fois.

Newspapers in French

Newspapers from France