« Arrêtons de surjouer »

ENZO FORLETTA - Pilier de Perpignan LE CATALAN SOULIGNE LES DÉRIVES DE SA FORMATION DEPUIS QUELQUES SEMAINES.

La victoire bonifiée contre Dax ne semble pas avoir fait l’unanimité dans le vestiaire. Que vous êtes-vous dit cette semaine ?

On a revu le match à la vidéo. Et on s’est fait engueuler par Christian Lanta et Patrick Arlettaz. Ils nous ont passé un savon. Car même en gagnant, on a fait des erreurs un peu trop grossières la semaine dernière.

Comment corriger ces approximations ?

Arrêtons de surjouer. Il faut que l’on arrive à tenir les ballons tout simplement, sur plusieurs temps de jeu afin de mettre à mal les défenses. Et ne pas se contenter d’occasions trop faciles. Car c’est ce qui est arrivé contre Dax, à Béziers aussi, et même sur la seconde période de Montauban. Où l’on n’est pas parvenu à mettre au fond nombre de nos opportunités. Il faut être beaucoup plus sérieux sur ça.

Surtout qu’un périlleux déplacement s’annonce. Vous n’avez pas pris le moindre point en trois ans sur la pelouse d’Aurillac…

Chaque année et quoi qu’il arrive, on sait que c’est difficile d’aller là-bas oui. Il va falloir très bien se préparer, notamment devant. Car ils ont une très grosse conquête. Et puis, ils viennent de perdre à la maison contre Bayonne… Il y a beaucoup de facteurs qui font que l’on s’attend à un match très costaud dimanche.

Ce déplacement est-il un nouveau révélateur pour Perpignan ?

Ah oui c’est sûr, on va voir comment on va se comporter. Si nous sommes capables de pouvoir être réguliers et d’enchaîner les performances. De jauger un petit peu plus encore notre maturité. Et voir si le groupe est capable de grandir ou non. C’est un gros défi.

Quel est l‘objectif du coup ?

Il faut faire une belle performance làbas. Je ne veux pas être prétentieux, mais il faut ramener des points d’Aurillac. Parce que d’autres équipes l’ont déjà fait cette saison. Mais avant tout je le répète, il faut répondre présent dans l’engagement et dans le jeu.