LE RENOUVEAU RAMONVILLOIS
APRÈS UNE PÉRIODE FASTE, RAMONVILLE A CONNU LA MISE EN SOMMEIL AU DÉBUT DES ANNÉES 2000. REPARTI DE ZÉRO EN 2004, LE CLUB SE RECONSTRUIT DANS LA SÉRÉNITÉ DANS LE SILLAGE D’UN GROUPE DE DIRIGEANTS DONT LA JEUNESSE EST LE PRINCIPAL ATOUT.
Le Sud-Est toulousain respire à pleins poumons la prospérité économique et démographique. Dans ce coin privilégié de la Haute-Garonne, le rugby y déploie ses ailes avec un certain succès avec Castanet la locomotive de la Fédérale 1, Saint-Orens (Promotion Honneur) et Ramonville également à ce niveau de compétition. Naguère, au coeur des années 80, Ramonville buvait du petit-lait. Il y a trente ans en arrière, son équipe junior avait connu la joie du titre national Danet face aux Béarnais de Lescar. En 1990, l’équipe fanion avait même échoué aux portes de l’actuelle deuxième division fédérale. Au début des années 2000, la suite fut moins glorieuse, la structure fut contrainte à la mise en sommeil et c’est en 2004 que le club est reparti au plus bas de la hiérarchie. À ce jour, il évolue au sein du deuxième niveau régional. Un niveau de compétition qui satisfait l’ensemble de ses dirigeants. « En 2004, le club est reparti de zéro. L’ancienne équipe dirigeante a bien relancé les équipes seniors, fait remarquer Marie -Pierre Pagès, la coprésidente qui partage cette tâche avec Patrick Chartier et Jean- Alexandre Cappelle. Les catégories seniors sont maintenant bien en place. Sur le plus long terme, nous ambitionnons dans trois ans atteindre le championnat Honneur. Mais, nous ne brûlerons pas les étapes. À ce jour, ce n’est pas encore possible avec un budget estimé entre 50 000 et 70 000 €. Notre priorité c’est la formation. Nous disposons d’une école de rugby allant des moins de 6 au moins de 12 ans. Ce dont nous sommes fiers c’est d’avoir engagé en collaboration avec Castanet une équipe Bélascain. Douze joueurs vont pouvoir se former afin d’être opérationnels en senior. La prochaine étape, c’est la mise en place d’une équipe moins de 16 et moins de 18 ans. » L’autre atout du club, c’est de disposer d’un corps de dirigeants juvénile. « Au sein des dirigeants, nous avons une moyenne d’âge de 45 ans. Un seul est retraité », renchérit Marie-Pierre Pagès.
DÉBUTS LABORIEUX POUR L’ÉQUIPE FANION
Des dirigeants jeunes qui s’appuient sur ce slogan « Participation, respect, ambition, solidarité. » « Nous voulons que tout le monde se sente bien au sein du club, nous veillons à ce qu’il y ait un excellent état d’esprit », ajoute la coprésidente. Les Ramonvillois continuent leur période de restructuration. Le travail entrepris depuis bien des années commence à porter ses fruits dans bien des domaines. La seule petite ombre au tableau, c’est le début laborieux de l’équipe fanion. À ce jour, elle a connu une double défaite face à Lézat (13-49) et Montesquieu-Volvestre (0-36). Mais du côté de l’encadrement et des dirigeants, on reste très optimistes. La prochaine rentrée universitaire va apporter un contingent de joueurs venus de l’Enac et de l’Insa. Pour les rencontres à venir, les Ramonvillois devraient retrouver le chemin du succès et ce pour le plus grand plaisir de leurs dirigeants et supporters.