« Bonnet... une grosse perte pour nous »

AURÉLIEN COLOGNI - Entraîneur de l’équipe de France LA JAMAÏQUE COMME SPARRING-PARTNER, C’ÉTAIT L’ADVERSAIRE LE PLUS PROCHE DU LIBAN QUE LA FRANCE AFFRONTERA LE DIMANCHE 29 OCTOBRE À CANBERRA AVEC À LA CLÉ UN BILLET POUR LES QUARTS DE FINALE.

Comment analysez-vous ce match de préparation ?

C’est le match auquel je m’attendais, c’est-à-dire, assez engagé sur les percussions, mais assez décousu et avec peu de continuité dans le jeu. Mais ce que nous avions travaillé à l’entraînement par phase a été mis en place et c’est une satisfaction. Après, le fait que ce match ait été entrecoupé par de nombreuses fautes nous a empêchés de nous inscrire dans une continuité pour développer notre jeu. Mais en jouant face à cette opposition, je savais que ce serait compliqué, comme ce sera le cas face au Liban. Je voulais voir si les joueurs, en étant frustrés, étaient capables de garder une certaine maîtrise. En seconde période, on a trouvé quelques solutions, mais il faudra avoir plus de réflexions et d’analyses dans le jeu. Dans le jeu libre j’ai trouvé que nous étions trop approximatifs et c’est ce que l’on va s’atteler à travailler en Australie.

Défensivement, avez-vous obtenu des garanties ?

Pour être honnête, défensivement, nous n’avions rien travaillé. Vu le caractère urgent et le peu de temps que nous avons eu pour nous entraîner, il fallait aller à l’essentiel au niveau offensif pour essayer de trouver quelque chose, ça a fonctionné. Défensivement, on a vu des choses intéressantes avec une équipe qui s’est accrochée sur sa ligne et avec un banc qui n’a plus tourné qu’avec deux joueurs. L’état d’esprit et l’intention qui sont les bases de la défense sont là, je peux donc m’appuyer là-dessus pour travailler notre défense avant la Coupe du monde.

La blessure au genou de votre talonneur Guillaume