LES MEURTRISSURES DU DERBY
L’Aviron n’a pas su surfer sur la dynamique de son succès à Aurillac. La faute au derby, match à nul autre pareil. Apprécié tout de même par Vincent Etcheto qui, en préambule, avait tenu à féliciter son opposant : « Biarritz a été un valeureux adversaire qui mérite sa victoire. C’était un beau derby. Il est à chaque fois plus beau avec un fabuleux public. Mais je suis malheureux pour ces gens. On est meurtris ! Ça fait mal ! » « L’INDISCIPLINE NOUS COÛTE CHER » Aligner deux performances d’affilée, Bayonne ne sait toujours pas faire. Après avoir reproduit les mêmes erreurs que face à Grenoble, il replonge dans ses doutes. « On n’a pas été serein, explique l’entraîneur
des lignes arrière. Il y a eu des fautes de jeu, dans la stratégie, la technique, un manque de lucidité dans les moments importants. L’indiscipline nous coûte cher ! Mais cette défaite ne nous fait pas plus mal que celle contre Grenoble. Ça va en faire bouillir certains parce que c’est un derby. Le plus dur, c’est de perdre ! Mais il faut accepter la défaite même si ça fait mal de le dire. » Et sans chercher de faux-fuyants. Même dans la cascade de blessés qui déstabilisa l’édifice. Analyse partagée par Antoine Battut qui vivait son baptême du feu à Jean Dauger et voulait dépassionner les débats. C’est là qu’il faut trouver le remède au mal à la tête évoqué par son entraîneur. « Il faut faire abstraction du contexte. Ce qui fait mal, c’est qu’on n’a pas su confirmer le résultat d’Aurillac. » Désormais en bas du classement, Bayonne va disputer un match de mal classés vendredi à Carcassonne. Autre ambiance… E. L. ■