Haute intensité
À La Rochelle, la voix de Patrice Collazo a rythmé l’entraînement collectif de mercredi après-midi. Parfois grave, le ton du manager rochelais a souvent rappelé la dangerosité des Irlandais de l’Ulster, un cran au-dessus des Harlequins selon lui. « C’est une équipe qui vit que pour ça (la Champions Cup, N.D.L.R.). Ce match, il sera encore d’un autre niveau que celui des Harlequins. » La semaine a donc été composée d’entraînements à haute intensité, pour se mettre dans le rythme de l’opposition. On a répété des séquences assez longues, avec peu de temps de récupération entre chacune d’entre elles. « Ce n’est pas à l’échauffement qu’on se met en condition », a rappelé le manager rochelais. Au moment de donner son avis sur le vainqueur 1999 de la Champions Cup, l’ailier Vincent Rattez abondait dans le sens de son manager. « Oui, c’est l’équipe la plus solide de la poule. C’est très costaud, il y a très peu de failles, avec notamment une grosse défense », faisait remarquer l’ancien Narbonnais. Enfin, une chose est aussi certaine. En Champions Cup, le compteur peut vite monter cas de relâchement. Patrice Collazo l’a noté aux Harlequins. Son équipe a gagné mais il relève que « dès qu’on a fait une erreur, derrière c’était essai transformé pour eux ». Il poursuit : « Systématiquement, on a payé cash. Dans les cinq secondes qui suivaient l’erreur, on était sous les poteaux, à attendre qu’ils transforment ou qu’ils tapent une pénalité. »