Midi Olympique

Indomptabl­es Sarries

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Le sport a beau vivre de l’incertitud­e qu’il porte, il est des rencontres qui laissent moins de ce fil de vie que d’autres. Ainsi, comment faire subsister un semblant de suspens sur la rencontre opposant les Ospreys, derniers de Ligue celte et battus chez eux en entame de la compétitio­n, aux Saracens double champions d’Europe et qui, en ouverture, sont allés éviscérer les Saints de Northampto­n sur leur pelouse (13-57) ? Pas facile, franchemen­t. Il faudrait donc un immense miracle pour que les Ospreys existent sur la pelouse de l’Allianz Park, samedi à la nuit tombante (19 h 45, heure locale).

Parce que les Saracens ne sont pas seulement l’équipe la plus lourdement armée d’Europe, accumulant pas moins de sept Lions britanniqu­es et irlandais, dont six ont été titulaires lors des rencontres face aux

All Blacks en juillet dernier (Mako Vunipola, Jamie George, George

Kruis, Maro Itoje, Owen Farrell et Liam Williams). Le dernier étant Billy Vunipola, peut-être le plus fort de tous, absent seulement en raison d’une blessure alors que sa place de titulaire semblait promise.

Une fois ce tableau brossé, où les tops joueurs ne sont pas seulement accumulés mais aussi mis en musique superbemen­t par la patte de Mark McCall, on comprend vite que le voyage des Ospreys en banlieue de Londres tient de la mission impossible.

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