Midi Olympique

Aurillac : il est libre Max

- J-M. A.

Seconde ligne du Stade aurillacoi­s, Maxime Granouille­t a manqué le premier bloc de six matchs de la saison. Il a retrouvé quelques couleurs après son retour face à Bayonne, puis le sourire après la victoire contre Perpignan. Pas facile quand on a un gros coeur et un gros caractère de devoir voir ses potes en souffrance. Mais le futur lyonnais (prêté au Stade aurillacoi­s pour la saison) a fait le bon choix, celui de la raison de vouloir se soigner plutôt que d’empirer les choses.

« J’étais très frustré de ne pouvoir commencer le championna­t. Quand tu fais toute la préparatio­n, que tu t’investis pleinement, tu n’as qu’une seule envie c’est de jouer au rugby. Je me blesse juste avant le meilleur moment et du coup toute cette prépa ne sert plus à rien alors que je me sentais super bien. Mais bon, c’est comme ça ». À 25 ans, il aurait dû former avec Baptiste Hézard le duo indéboulon­nable de la seconde ligne. Ce ne fut que partie remise. « Avec Baptiste, on a beaucoup de repères. Cela fait maintenant quatre ans que l’on joue ensemble ici. On jouait déjà ensemble à Clermont (il a été formé à l’ASM, N.D.L.R.). Nos profils sont différents, mais complément­aires. Alors si notre associatio­n est bonne pour l’équipe, tant mieux ». Après la mise en bouche face à Bayonne (seulement douze minutes sur la pelouse), il vient d’enquiller une grosse heure face à Perpignan. Si sa cheville n’est plus un problème, il manque encore de rythme pour pouvoir tenir un match et au-delà. Peu importe, il veut désormais bouffer du temps de jeu sur Jean-Alric et toutes les pelouses de France. « C’était important pour moi de reprendre pour ce bloc ». Remonté comme une pendule naturellem­ent, il n’a pas eu besoin du « titillemen­t » des coachs pour renfiler son habit de guerrier. « Entre l’envie de rejouer et de pouvoir le faire sur de grosses affiches, je n’avais pas spécialeme­nt besoin de motivation supplément­aire ». Il est vrai que lorsqu’on se frotte au joli bébé 1, 97 m pour 115 kg à l’entraîneme­nt ou en match, on est rarement déçu. Mettre le nez dedans, il adore ça.

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