OBJECTIF : PROGRESSER !
LE CLUB ENTEND GARDER SON IDENTITÉ ET DÉVELOPPER SA FORMATION POUR ÉVOLUER UN JOUR EN HONNEUR OU, MIEUX, EN F 3.
Sainte-Livrade-sur-Lot, un joli bout de France perdu aux confins du comité Périgord-Agenais, couvé bien à l’ombre du géant SUA. Un endroit qui fleure bon le rugby de clochers, les bonnes empoignades et la franche camaraderie. Sainte-Livrade-sur-Lot est un de ces bastions anonymes, comme il y en a des centaines sur la carte de France, où l’amoureux de la balle ovale se sent immédiatement chez lui. Le Stade saint-livradais peut s’appuyer sur ses hommes pour mener à bien ses projets. Sportivement, le club espère quitter rapidement la Promotion Honneur pour se fixer à un niveau supérieur, en Honneur ou idéalement en Fédérale 3 à moyen terme. Pour cela, le club du coprésident Philippe Netto a mis en place une stratégie de développement basée sur la formation. Une façon de servir à la fois le club saint-livradais mais aussi tout le territoire du Périgord-Agenais et sa locomotive sportive, le SU Agen. Grande fierté du Stade saint-livradais, plusieurs jeunes joueurs issus de la formation du club ont évolué chez les Agenais, dans les catégories huppées des gamins. Philippe Netto explique : « La formation des jeunes joueurs phagocyte une grande partie de notre énergie. Nous voulons nous poser comme un club formateur au service de notre territoire rugbystique. Notre club ne compte pas moins de trente éducateurs tous très investis et compétents. Photo DR
» L’idée, à terme, est d’assurer « l’autosuffisance » en hommes à Sainte-Livrade : « Nous espérons, à l’horizon 2020, avoir un réservoir de joueurs suffisants pour alimenter notre équipe première. »
UNE MAISON DU RUGBY SORTIE DE TERRE
Il faut dire que le Stade saint-livradais a repris en main le cours de son histoire. Jusqu’en 2011, les jeunes du club évoluaient en entente. Depuis cette date, la structure a repris son identité propre et mise beaucoup sur son projet de formation. Le travail commence à payer. Sainte-Livrade se structure année après année et a vu sortir de terre sa « maison du rugby ». Un lieu qui doit centraliser en une même bâtisse toutes les forces vives du club. À la fois lieu de vie (réception) et outil de travail (bureaux des entraîneurs), cette construction doit permettre au club de franchir un nouveau pallier dans sa structuration nécessaire à envisager un passage dans le monde fédéral. Philippe Netto, philosophe, reprend : « Pour être à l’abri, il faut une maison. Notre club a désormais la sienne ». Sainte-Livrade pose ses fondations. Reste à obtenir de bons résultats sur le pré. Après quelques années de stagnation, l’élan semble être le bon. Le club est allé chercher un nouvel entraîneur en la personne de Romain Cheyrou. L’homme, expérimenté, fort de plusieurs expériences de technicien, entend bien faire passer un cap aux Saint-Livradais. Objectif top 3 à la fin de phase de qualification !