Midi Olympique

Classe « 1977 » du Bataillon de Joinville, les retrouvail­les

- D. N.

Le Bataillon de Joinville est une institutio­n que les moins de 40 ans ne connaissen­t certaineme­nt pas. À l’époque du service national, les meilleurs rugbymen, à défaut de s’ennuyer dans une caserne, partaient pendant un an en banlieue parisienne, à Joinville, très exactement pour parfaire leur technique et se mesurer à leurs homologues anglais. Parfois, ils en décousaien­t face à sélections nationales en tournée sur le sol français. Le service national n’existe plus, le Bataillon a désormais disparu. Pour certains, ils restent le souvenir. Ceux de la classe 1977 ont même créé une associatio­n voilà trois ans dont Jean Badaroux est le président. Chaque année, ils ont pour habitude de se réunir chez un des leurs. Cette année, le « GO » était Jean-Louis Tolot, le premier magistrat de Montagnac-sur-Auvillon. L’ancien pilier agenais les a accueillis dans son fief. Ils étaient dix-huit parmi lesquels Dominique Erbani, Laurent Pardo, Patrick Mesny, Philippe Vachier et l’électron libre de ce groupe, l’exGraulhét­ois, Philippe Icart.

Ils n’ont pas rechaussé les crampons, mais autour d’une table et de nombreux verres, ils ont fait et refait les matchs et pris un coup de jeune. Ces galopins de l’ovale dans le sillage de « Lolo » Pardo ont même défilé dans les rues de Montagnac en poussant quelques chansons. À la surprise des habitants de la commune. L’année prochaine, ils se sont donné déjà rendez-vous. À ce jour, le lieu des prochaines retrouvail­les n’est pas encore divulgué. Il est soumis au code secret-défense. Les retrouvail­les qui n’engendrero­nt pas la mélancolie.

À l’occasion de ces retrouvail­les en Lot-et-Garonne, tous ont dédié ces deux journées du souvenir à l’épouse de l’ancien deuxième ligne de l’Aviron bayonnais,

Michel Guilleton, arrachée prématurém­ent à l’affection des siens.

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