UN NOUVEAU DERBY !

Cette poule 6 de la Fédérale 2 est très riche en derbys gersois. Ce weekend encore, une fête se prépare dans le « 32 ». Les hommes d’Astarac-Bigorre, coachés par Henry Broncan, en découdront avec ceux de Stéphane Bohn et de Yannick Lafforgue : « Je connais bien les deux hommes que j’ai eu le grand plaisir de coacher, avoue Henry Broncan. Je suis heureux de les retrouver… » Du côté de Stéphane Bohn aussi l’émotion est palpable. L’Alsacien, qui est arrivé à Auch pour faire carrière dans la balle ovale, garde un souvenir indéfectible d’Henry Broncan : « Ce sera un privilège d’être sur le banc face à Henry. Ce sera aussi un moment assez spécial. Je l’apprécie beaucoup. Je sais que ses hommes ont de grandes valeurs et qu’ils s’accrochent. Ils ont su gagner des matchs très importants. De plus, ce sera un derby, un de plus, sourit Stéphane Bohn. J’espère que nous serons à la hauteur. Nous avons laissé pas mal d’énergie dans ce bloc de quatre rencontres. Pour nous maintenir, il nous faudra gagner entre six et sept matchs. Ce n’est donc pas encore fait… » L’Isle-Jourdain est tout de même sur la bonne voie. Du côté d’Astarac Bigorre, le bilan est plus mitigé mais tout de même très correct pour un promu. Avec trois succès en six rencontres, les hommes de l’Astarac réalisent une entame satisfaisante. Malgré tout, la dé- faite encaissée le week-end dernier à Gimont a laissé un goût amer au technicien Broncan : « À Gimont, nous avons laissé vingt points au pied en chemin… C’est énorme. Le match a été très engagé et cela a beaucoup joué des deux côtés. Nous nous sommes mis en route trop tard, au bout de quinze minutes. Après, nous avons joué au lièvre et à la tortue… Mais l’ESG n’a pas usurpé son succès. »

ÉPATÉ

Ce week-end, Henry Broncan se tiendra sur ses gardes : « Je connais bien L’Isle-Jourdain. J’ai entraîné ce club dans les années 80. De nombreux dirigeants sont toujours là, et notamment le président Roy. C’est un club ambitieux, qui a un potentiel économique important aux portes de Toulouse. C’est aussi un club qui travaille beaucoup pour former ses jeunes. J’ai toujours pensé qu’ils avaient le potentiel de la Fédérale 1. Pour nous, c’est encore différent. Nous jouons encore dans la petite cour. Mais nous essaierons de rivaliser face à une formation complète à tous les niveaux… »

Stéphane Bohn, le coentraîneur lislois, se méfie également de son futur adversaire même si, sur le papier, l’Isle-Jourdain semble un peu mieux armé : « C’est vrai que nous réalisons une belle entame. Mais la vérité de novembre est rarement celle de février. Je commence à le savoir. Je suis très satisfait de l’état d’esprit de mon groupe. Malgré pas mal de blessés, les garçons m’épatent. J’espère qu’ils confirmeront ce week-end. »